Maserati Quattroporte
Maserati Quattroporte, 1963/1970 Maserati adopte en 1963 le nom magique de Quattroporte pour désigner ses berlines ... quatre portes ! Sa seule prononciation suffit dans l'esprit de tout amateur à faire un lien avec les plus célèbres voitures de Grand Tourisme italiennes. Une Fiat 1500, même s'il s'agit d'une quatre portes, n'a rien d'une Quattroporte ... C'est bien connu, la Quattroporte s'adresse au père de (bonne) famille qui aime la vitesse ! Attachez votre ceinture. En ce début des années 60, Maserati a le vent en poupe. Depuis que la marque au trident a abandonné la compétition, la priorité est donnée à la production d'automobiles de grand tourisme, un domaine plus lucratif. Le coupé Maserati 3500 GT de 1957 dessiné par Touring a permis au constructeur de s'extraire des cadences artisanales, pour se donner le visage et les chiffres d'une entreprise industrielle. Maserati peut désormais envisager de proposer une gamme complète, afin de rester compétitif face à l'invasion de ce marché porteur par Ferrari, Lamborghini, De Tomaso, Iso, Bizzarini et quelques autres constructeurs plus marginaux. A côté des 3500 GT et Sebring, Maserati décide d'introduire deux nouveaux modèles à l'occasion du Salon de Turin 1963, un coupé deux places baptisé Mistral, et une berline quatre portes dénommée Quattroporte. Certains clients ont en effet manifesté leur intérêt pour une automobile plus habitable qu'un coupé. L'Italie débute à cette époque la construction d'un réseau autoroutier digne de ce nom, qui peut constituer un terrain de prédilection idéal pour ce type de grande routière.
Maserati Quattroporte Les contours du marché des berlines de prestige puissantes sont encore relativement flous au début des années 60, et seuls quelques constructeurs s'y sont aventurés, notamment Facel Vega avec l'Excellence ou Bentley avec les Continental S, Lagonda avec la Rapide et Jaguar avec la Mark X.La vocation première de la Quattroporte est de favoriser l'agrément de conduite qui peut prendre le pas sur les prestations purement sportives. Le moteur de la Quattroporte est un V8 dérivé de celui de la 450 S, un modèle de compétition produit à dix exemplaires qui a loupé de peu le titre mondial des marques de voitures de sport en 1957. Ce V8, dont la cylindrée a été ramenée à 4 136 cm3, fournit 260 ch, contre 420 sur la 450 S. Il permet d'atteindre le kilomètre départ arrêté en 29 secondes, pour une vitesse de pointe de 230 km/h. Pietro Frua a dessiné une berline trois volumes, dénuée de toute agressivité, dans laquelle le modernisme est suggéré par l'importance des surfaces vitrées, la présence de montants minces, une caisse surbaissée, et le dépouillement des flancs. Les feux avant rectangulaires, très à la mode, semblent empruntés à la Citroën Ami 6 ! L'habitacle paraît plus austère, peu digne des ambitions de l'auto. La première série de Quattroporte (4 136 cm3, 260 ch, phares rectangulaires) est fabriquée à 260 exemplaires en 1964 et 1965, la seconde série (4 719 cm3, 300 ch, doubles phares) à 510 exemplaires jusqu'en 1970. Il s'agit au final d'une diffusion assez modeste sur six ans. Le prix élevé de la Quattroporte, près de deux fois plus important que celui d'une Jaguar Mark X, a évidemment restreint les ventes.
Maserati Quattroporte Maserati Quattroporte, par Frua, 1970 Entre 1970 à 1974, il n'y a plus de Maserati à quatre portes au programme de fabrication du constructeur de Modène. C'est dans ce contexte qu'un fidèle client de la marque, Karim Aga Khan, se fait confectionner par Pietro Frua une nouvelle berline sur mesure, à partir d'un châssis d'Indy modifié. Le carrossier italien présente au Salon de Paris 1971 cette élégante et lumineuse limousine à six glaces. L'aménagement intérieur n'a rien à envier à celui d'une Rolls-Royce. Un second exemplaire sera fabriqué pour le roi Juan Carlos d'Espagne.
Maserati par Frua, 1971 Maserati Quatroporte II, 1974/1975 A la fin des années 60, les difficultés financières et de développement industriel que connaît Maserati incitent la famille Orsi, propriétaire depuis 1937, à trouver un nouveau partenaire. En janvier 1968, des accords techniques sont signés avec Citroën, et en début 1969, l'usine de Modène passe sous le contrôle de la marque aux chevrons. Le premier fruit de cette union est la présentation de la Citroën SM en mars 1970. Maserati a mené l'étude du moteur et en assure la production. Ce même moteur sera utilisé sur la Maserati Merak commercialisée à partir de 1972. C'est donc durant la " période Citroën " qu'est dévoilée une nouvelle Quattroporte au Salon de Turin en 1974, après une absence officielle de quatre ans sur ce créneau. Durant ce laps de temps, la concurrence s'est enrichie. Iso Rivolta a présenté la Fidia en 1967, Jaguar la XJ6 en 1968, Mercedes la 300 SEL 6.3 la même année et De Tomaso la Deauville en 1970.
Maserati Quattroporte II Citroën qui ne souhaite pas construire une SM à quatre portes qu'il pense trop décalée par rapport à ses autres productions, préfère confier cette tâche à son partenaire Maserati, dont les tarifs supérieurs peuvent permettre de rentabiliser un tel projet. Cette Quattroporte II hérite donc tout naturellement du V6 étudié conjointement avec l'industriel de Javel. La voiture italienne prend à la SM ce qu'elle a de meilleur, en particulier sa suspension hydropneumatique et sa direction à assistance variable. L'objectif semble atteint, la voiture se présente techniquement - mais pas sur le plan du style - comme une berline SM beaucoup plus spacieuse, et dotée d'un imposant coffre à bagages. Le dessin de la Quattroporte II est l'oeuvre Marcello Gandini, alors employé par Bertone. Cette voiture n'est pas restée pas dans les mémoires comme étant particulièrement représentative du talent de ce designer. Son style impersonnel, trop discret, trop sage, ne convainc pas grand monde. Il rappelle à certains le dessin de la BMW Garmisch du même Bertone présentée au Salon de Genève 1970. Heureusement pour lui, Gandini est plus connu pour avoir signé les traits de l'Alfa Romeo Montreal, des Lamborghini Miura, Countach et Espada ... et de plusieurs dizaines d'autres automobiles pour Audi, Citroën, Fiat, Renault ... La Quattroporte II est commercialisée la pire année pour un modèle de prestige, quelques mois après la guerre du Kippour qui entraîne une hausse vertigineuse du prix du pétrole. L'année suivante, Citroën lui-même en difficulté abandonne Maserati à son sort. Le constructeur de Javel n'a plus les moyens de soutenir la marque italienne, et il a certainement d'autres priorités en ces temps de crise. La collaboration entre Citroën et Maserati a toujours été laborieuse, tant les deux cultures d'entreprise s'affrontent. Le groupe fondé par André Citroën passe ous le contrôle de Peugeot en 1974, au sein de PSA.
Maserati Quattroporte II Le 23 mai 1975, un communiqué de Citroën annonce la mise en liquidation judiciaire de Maserati. La réaction des parties intéressées - les 800 employés, les syndicats, la ville de Modène, des associations diverses - a pour conséquence une intervention du gouvernement qui obtient un nouveau sursis de six mois. L'entreprise est sauvée par l'action conjointe, d'une part d'un organisme d'état dont la vocation est d'aider les entreprises en difficulté, d'autre part d'Alessandro De Tomaso, l'Argentin bien connu pour ses propres productions automobiles et son passé de pilote, notamment sur Maserati. Un accord est signé le 8 août 1975, qui garantit le maintien en activité de Maserati. Un terme définitif est mis au projet Quattroporte II, trop identifié à Citroën. Les nouveaux dirigeants pensent qu'il vaut mieux arrêter les frais immédiatement. En effet, le V6 de 210 ch n'a ni la puissance ni la noblesse des V8 Maserati, et ne peut par conséquent pas durablement répondre aux attentes de la clientèle traditionnelle de la marque. La Maserati II est assemblée au final à treize exemplaires, et commercialisée sur des marchés peu exigeants envers les normes d'homologation. Présenter une voiture de prestige en Europe à l'ère de l'austérité a été un pari impossible à tenir.
Maserati Quattroporte II, l'habitacle Maserati Quatroporte III, 1976/1990 Fin 1975, Alessandro De Tomaso est le nouveau patron de Maserati. Pour continuer à faire vivre l'entreprise, et avec l'appui de l'état italien, De Tomaso décide d'investir un nouveau créneau de marché avec le coupé Biturbo, une voiture moins élitiste que les précédentes Bora, Merak ou Khamsin ... En dehors de ce modèle " alimentaire ", chez Maserati, on souhaite conserver un lien avec le passé, aussi ténu soit-il. C'est le rôle qui est attribué à la Quattroporte de troisième génération. Bien que présentée au Salon de Turin en 1976, sa carrière commerciale ne débute réellement qu'au seuil des années 80.
Maserati Quattroporte III Sous l'imposant capot, on retrouvait le V8 Maserati bien connu, dont les origines remontent à 1957. Celui-ci est disponible en deux cylindrées, 4 136 cm3 pour 260 ch, et 4 930 cm3 pour 290 ch. La Quattroporte n'est pas une voiture de sport, et ses chevaux jouent dans le registre de la discrétion à bas régime. Ce n'est qu'en montant dans les tours que le V8 accepte de se réveiller. Les 290 ch de la 4,9 litres permettent d'emmener les 1980 kg de cette familiale à 235 km/h. Le kilomètre départ arrêté est annoncé en 28,5 secondes, juste suffisant pour battre une 205 GTI 1.9 contemporaine. Fidèle au concept initial de 1963, la Quattroporte est manifestement conçue pour ceux qui aiment les déplacements rapides et confortables, sans recherche systématique du plaisir de conduite à l'état pur. Elle est bien trop lourde pour cela. Rouler en Maserati Quattoporte, c'est un peu comme si l'on préfère voyager en Bentley plutôt qu'en Rolls-Royce, c'est marquer sa différence, celle d'un vrai connaisseur qui souhaite s'affranchir des trop classiques BMW, Mercedes ou Jaguar.
Maserati Quattroporte III Frua, Gandini, Giugiaro ... la Quattroporte a toujours attiré les grandes signatures. La nouvelle Quattroporte respecte cet usage, et c'est de nouveau Ital Design qui est aux crayons. Avec sa silhouette massive et parfaitement anti aérodynamique, ses volumes traités au couteau où les arrondis font figure de parent pauvre, sa ceinture de caisse haut placée, son imposant calandre verticale, ses chromes généreusement distribués, la Quattroporte revendique un classicisme suranné. Les becquets envahissants ou les jupes aérodynamiques ne sont pas pour elle. Elle laisse ce type de raffinement aux Mercedes AMG ou BMW Alpina ! Si l'aspect extérieur peut prêter à la critique, on ne peut que tomber en admiration devant l'habitacle somptueux, fruit d'un vrai travail d'architecture intérieure, où se mêlent le cuir et les plus belles boiseries. Le tableau de bord et à l'image de la carrosserie, sobre, voir un peu daté, constitué de compteurs circulaires disposés simplement sous une visière. Une Quattroporte vaut 445 000 francs en 1985, contre 293 000 francs pour une Jaguar XJ12 HE, 300 080 francs pour une BMW 745 iA et 959 000 francs pour une Bentley Turbo R. Elle termine sa carrière à l'aube des années 90. Avec 2 155 exemplaires produits, la Quattroporte de troisième génération, devenue " Royale " en 1987, a été à son échelle une réussite commerciale, si l'on considère par ailleurs qu'elle a fait trois fois mieux que la première génération.
Maserati Royale Maserati Biturbo et dérivés, 1985/1994 L'objectif pour Alessandro De Tomaso est de proposer une voiture de luxe à un tarif raisonnable, susceptible de concurrence la BMW Série 3. Si la philosophie qui a présidé aux productions de la firme de Modène depuis plusieurs décennies disparaît partiellement, la Biturbo permet de décupler les volumes, et oblige l'usine à pousser ses murs. La Biturbo est déclinée au fil des années en une multitude de variantes. Dès 1983, Maserati propose une carrosserie à quatre portes, sur un empattement légèrement plus long, dénommée 425. Suivent les 420, 430, 422 ... avec des cylindrées différentes, et pour certaines d'entre elles l'adoption de l'injection. Sur base Biturbo, la quatre portes Maserati se démocratise. Conscient du décalage avec les précédentes familiales de la marque, les dirigeants de Maserati n'osent pas reprendre la mythique dénomination Quattroporte.
Maserati 430 A la fin des années 1990, Maserati est de nouveau en souffrance. La trésorerie est exsangue. Les tentatives de De Tomaso de relancer la Biturbo grâce à des replâtrages à répétition finissent par lasser, même si à chaque opération quelques centaines de clients se laissent séduire. La firme de Modène n'a définitivement plus les moyens de concevoir un nouveau modèle, susceptible de relancer de manière durable les ventes. En 1988, un accord est signé avec Fiat. Le géant italien apporte des fonds, et en contrepartie, il devient propriétaire de 49 % du capital de Maserati. Avant de faire mieux, le premier fruit de cette nouvelle association est le coupé Shamal, une espèce de Biturbo bodybuildée dotée d'un V8 3.2 litres. Maserati Biturbo IV, 1993/2001 Ainsi, nous sautons une génération de berline quatre portes " sans nom ". De Tomaso abandonne définitivement le navire en mai 1993 pour raisons de santé. Fiat possède dès lors l'intégralité du capital. La quatrième génération de Quattroporte apparaît au Salon de Turin en 1993. Elle est produite sur la base du coupé Ghibli, second du nom, lancé un an plus tôt, lui-même Nème évolution de la Biturbo de 1981.
Maserati Quattroporte IV Gandini, qui a déjà dessiné la deuxième Quattroporte de 1974, n'est de nouveau pas particulièrement inspiré. Il semble avoir composé avec les faibles moyens du bord. On retrouve son style, notamment dans la forme anguleuse des passages de roues arrière. Deux versions sont initialement disponibles : V6 2 litres de 287 ch et V6 2.8 litres de 284 ch, certes un peu moins puissant, mais offrant plus de couple. Un V8 3.2 litres de 335 ch emprunté à la Shamal est également proposé à partir de 1996. Le bloc-moteur est coulé chez Ferrari, puis usiné et assemblé à Modène. Ces trois versions sont produites à respectivement 587, 668 et 415 exemplaires. En 1998, les Quattroporte sont vendues en France 359 000 francs, 390 000 francs et 480 000 francs. A la même époque, une simple Jaguar XJ6 3.2 vaut 289 700 francs et une plus luxueuse Sovereign 4.0 pas moins de 417 000 francs. Une Safrane Initiale V6, le must de chez Renault, est facturé 342 000 francs. L'usine Maserati est temporairement fermée par Fiat au cours de l'été 1997, le temps de moderniser les moyens de production à bout de souffle. La moitié du capital du constructeur au trident est transféré au sein de Ferrari Spa, qui dans les faits reprend la direction opérationnelle de Maserati. Le nouvel actionnaire travaille sur le projet du futur coupé 3200 GT, et sur l'amélioration des deux modèles existants.
Maserati Quattroporte IV, l'habitacle Le site est de nouveau ouvert à la production en mai 1998. L'objectif est alors double. Il s'agit d'une part d'améliorer sur le plan qualitatif les Ghibli et Quattroporte, d'autre part de préparer l'avenir à moyen terme de la marque. Il est assez amusant de constater que c'est Fiat, constructeur de la Panda et de la Uno, qui fait progresser Maserati, constructeur des 5000 GT, Sebring ou Indy ! La carrière de la Quattroporte IV est prolongée jusqu'en 2001, après une sérieuse remise à niveau touchant, dixit le constructeur, à plus de quatre cent points d'améliorations. Petite anecdote : la fameuse horloge de bord qui a marqué l'époque De Tomaso disparaît au " profit " d'une montre digitale très quelconque. Une page est bien tournée, mais le geste n'est sans doute pas innocent ! Cette nouvelle Quattoporte " Evoluzione " est produite à 200 exemplaires avec le V6 2 litres, 190 avec le V6 2.8 litres et 823 avec le V8 3.2 litres, ce qui porte le nombre de Quattroporte de quatrième génération assemblées à 2883 exemplaire entre 1994 et 2001. Ce modèle conclue de belle manière l'aventure Biturbo commencée vingt ans plus tôt. La priorité revient désormais à la 3200 GT, plus porteuse d'espoir, avant qu'une cinquième génération de Quattroporte ne revienne sur le devant de la scène.
Maserati Quattroporte IV La cinquième génération de Quattroporte présentée au Salon de Francfort en 2003 nous fait rentrer dans une ère de prospérité inédite que vit de nouveau Maserati sous l'égide de Ferrari. Après Frua, Gandini (deux fois) et Giugiaro, ce sont les studios de Pininfarina qui s'attellent au dessin de la berline quatre portes du constructeur de Modène. C'était la première fois depuis près d'un demi-siècle - les connaisseurs évoquerons les 61 A6/1500 produites entre 1946 et 1950 - que le carrossier et le constructeur travaillent de nouveau ensemble. L'esprit qui a présidé aux trois premières générations de Quattroporte est de retour. La calandre de la nouvelle venue constitue même un clin d'oeil à celle de la première génération dessinée par Frua.
Maserati Quattroporte V La marque revigorée prétend clairement installer la Quattroporte comme la référence ultime en matière de berline sportive de grand luxe. Celle-ci permet à Maserati de rappeler qu'il est possible de concevoir une berline luxueuse tout en préservant un tempérament sportif affirmé. En effet, moins " salon roulant " que ses rivales allemandes, la Quattroporte propose une conduite plus dynamique, ne serait-ce que par la présence de sa boîte mécanique à commande au volant, bien plus radicale qu'une paisible boîte automatique. Son V8 4.2 litres d'origine Ferrari de 400 ch contribue à son succès, lui procurant une fiabilité enfin reconnue et une sonorité flatteuse aux tympans de ses occupants et des badauds. La voiture évolue par touches successives, en version 4.7 litres S de 430 ch et 4.7 litres GTS de 440 ch, qui ne font qu'accroître les sensations que l'on peut éprouver à son volant. Cette Maserati connaît son heure de gloire sur le grand écran en compagnie d'Omar Sy et François Cluzet dans le film " Intouchables " sorti en 2011. Début 2013, elle cède sa place à une sixième génération.
Maserati Quattroporte V En 2013, Maserati présente la Quattroporte de sixième génération. Elle s'inspire largement de la précédente, même si son dessin vient d'être complètement revisité par l'équipe du style du groupe Fiat, dirigée par Lorenzo Ramaciotti, un ancien de chez Pininfarina. La production de cette voiture est assurée dans les anciens locaux de Bertone à Grugliasco, après que le carrossier se soit recentré sur ses activités d'études. On peut regretter que Maserati ait cédé aux sirènes d'une mécanique V6 diesel de 275 ch. Quand Ferrari osera-t-il ? Heureusement, à l'autre extrémité de la gamme, la version GTS avec son V8 3.8 litres affiche 530 ch et une vitesse maximum de 307 km/h. Entre les deux, on trouve un V6 3 litres de 410 ch.
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