Anagrammes automobiles

Avez vous remarqué que notre société comme pour gagner du temps utilise de plus en plus les initiales des mots devenus trop long à prononcer ? Bien entendu, les constructeurs d'automobiles ont  également fait de même, depuis toujours. Nous allons nous intéresser aux initiales qui ont donné le nom de plusieurs constructeurs automobiles. Un nom de marque répond à une certaine logique. Il utilise fréquemment celui du créateur comme Peugeot ou Ferrari, l'association des deux noms quand ils étaient plusieurs à l'origine de l'entreprise, comme Charles Stewart Rolls et Frederik Henry Royce, ou Armstrong Whitworth et John Davenport Siddeley.

Armstrong Siddeley Lancaster


Fabrication italienne


Parmi les marques les plus connues faisant appel aux initiales, il y a évidemment Fiat. La grande marque italienne a été créée en juillet 1899 par Giovanni Agnelli, dont les descendants gouvernent encore aux destinées du groupe. C'est parce qu'il s'agissait d'une association de trente actionnaires comprenant entre autre Giovanni Agnelli, largement minoritaire par ailleurs, que le nom Fiat fut choisi pour désigner la Fabbrica Italiana d'Automobili Torino dont le siège était à Turin. Cinquante ans plus tard, pour nommer sa filiale espagnole, Fiat réutilisa le même principe avec Sociedad Espanola de Automoviles de Turismo. Ces initiales ont donné le nom de Seat, marque désormais intégrée au groupe Volkswagen.

Seat 850

Justement, rebondissons sur VW qui utilise deux des lettres du mot Volkswagen qui signifie en allemand voiture du peuple, un nom trouvé après la guerre alors que celui choisi par Hitler, l'instigateur de cette voiture, faisait déjà appel aux initiales KdF Wagen signifiant kraft durch Freude, qui se traduit par la force par la joie, du nom de l'organisation de loisirs contrôlée par l'Etat Nazi. Le projet tel que le voulait Hitler s'accompagnait d'une formule de financement basée sur la constitution d'une épargne par achat de timbres dans les bureaux de l'organisation Kdf. Plusieurs milliers d'ouvriers qui payèrent les premières mensualités auprès de la KdF ne virent jamais la couleur de leur voiture, car la guerre éclata en septembre 1939.

Volkswagen Coccinelle

Revenons à Fiat qui a été l'instigatrice de la marque Simca fondée par Henri Théodore Pigozzi en 1935. Bien entendu, vous n'ignorez que ce nom était formé des initiales de la  Société Industrielle de Mécanique et de Carrosserie Automobile. Un peu plus tard, quand Pigozzi reprit Ford avant de se faire racheter par Chrysler, de mauvaises langues prétendaient que Simca signifiait plutôt Société Italienne de Mécanique à Capitaux Américains, alors que d'autres aussi méchantes vu l'attachement de Pigozzi au design très américain de ses productions affirmaient que Simca voulait dire Société Italienne de Mécanique à Carrosseries Américaines.


En trois lettres


BMW signifie Bayeriche Motoren Werke, ou usine de moteurs de Bavière. Après la guerre quand l'Allemagne fut démantelée , l'usine d'Eisenach se retrouva en zone soviétique. Elle continua la production des anciennes BMW sous le nom d'EMW, ou Eisenach Motoren Werke. Elles se distinguaient seulement par un sigle différent de celui de BMW, qui lui symbolisait une hélice en rotation, vu que la firme a commencé en produisant des moteurs d'avion. En fait, dans le nom des marques se cache souvent l'endroit où se situe le siège social ou l'usine.

BMW 502

C'était le cas pour NSU dont les trois lettres étaient empruntées à NeckarSUlm, ville allemande où la petite marque débuta en fabricant comme beaucoup des bicyclettes. L'industriel britannique BSA réputée pur ses armes et ses motos s'était fait un joli nom dans la production d'automobiles qu'elle abandonnera à la fin de la dernière guerre. BSA étaient les initiales de Birmingham Small Arms.

BSA, 1934


Sans accent


Que veut dire Alfa Romeo (avec un e et non un é) ? Baptisée au départ SIAD (Societa Italiana Automobili Darracq), la marque française dont étaient dérivés les premiers modèles italiens se mua en Alfa avec un nouveau repreneur en 1909, initiales de Anonima Lombarda Fabbrica Automobili. La Lombardie est la région de la ville de Milan où fut transférée l'usine qui était précédemment située à Naples. En revanche, Romeo n'était pas une succession d'initiales, mais le nom de Nicola Romeo, ingénieur napolitain, qui géra intelligemment la firme de 1915 à 1928.

Au centre Nicola Romeo, à droite Enzo Ferrari

OSI, pour Officine Stampaggi Industriali ou atelier industriel de moulage, a vu le jour en 1960, en tant qu'émanation de la carrosserie Ghia. L'entreprise prit peu à peu son indépendance tout en continuant à travailler pour de grands constructeurs. On se souvient notamment du coupé Osi Ford 20 MTS diffusé de manière confidentielle à partir de 1966.

OSI 20 MTS

En France, Facel Vega devait le premier de son nom aux initiales de Forges et Ateliers de Constructions d'Eure-et-Loir où Jean Daninos avait ouvert une usine d'emboutissage avant guerre et le second à l'étoile Vega, l'un des astres les plus brillants de la constellation de la Lyre, un nom suggéré par son frère l'écrivain Pierre Daninos.

Facel Vega Facel II


Artisanat


Dans les années 20/30, beaucoup de petites voitures sportives étaient animées par un moteur Scap désignant la Société des Constructeurs Automobiles de Paris. Avançons en 1960, en Belgique, la marque Apal s'était faite un petit nom en matière de voitures en composite. Apal voulait dire Applications Polyester Armé Belge. Faut il encore que le nom sonne bien aux oreilles et qu'il signifie quelque chose.

Apal Francorchamps

Jacques Durand avait concocté pas mal de petites voitures sportives en fibre de verre dans les années 50 à 70. Non seulement, il leur trouvait de bien jolis noms mais ces derniers voulaient dire quelque chose, sauf dans le cas de sa première réalisation sur base Renault nommée Atla. On a connu l'élégante Sera à mécanique Panhard, raccourci de Société d'Etudes de Réalisation Automobile, puis la Scora, abréviation de Société CORrézienne Automobile, en passant par ses fameuses Jidé, nom formé de la juxtaposition phonétique des initiales de son nom. Sovam, aventure à laquelle il participa, mais dont il ne fut pas l'instigateur, devait son nom à la SOciété des Véhicules André Morin.

Scora

Jidé

Dans les années 50, les Elva construites par Frank G.Nichols s'étaient taillées un beau palmarès sur les circuits américains. Nichols s'était inspiré de l'expression française " Elle va ! " pour baptiser ses voitures.

Elva Courier

Plus compliquée est l'histoire du nom DKW qui a eu plusieurs significations officielles différentes au fil du temps. L'entreprise allemande fondée par Jörgen Skafte Rasmussen prit le nom de DKW en 1917 quand la firme tenta de construire une voiture à vapeur, Dampf Kraft Wagen en allemand, simplifié en trois lettres par DKW. Plus tard, quand l'utilisation de la vapeur n'était plus d'actualité, Rasmussen se lança dans la construction de petits moteurs 2 temps  pour les jouets, et dans le cas présent DKW signifiait Des Knaben Wunsch, qui se traduit par " le désir des garçons ". Quand la firme si fit un nom dans la construction de motocyclettes et d'automobiles, DKW devenait Das Kleine Wunder, traduisible par " la petite merveille ".

DKW 3=6 Sonderklasse Limousine Spezial

Quittons l'Allemagne pour la Hollande où les petites Daf automatiques ont vu le jour en 1959. Que voulaient dire ces trois lettres faciles à prononcer ? Cette firme fondée par Monsieur Van Doorne avait d'abord construit des camions et des tracteurs siglés Daf, pour Doorne's Automobile Fabriek. Ce n'est pas plus compliqué que cela.

Camion Daf


Comme une fusée


Vous connaissez la marque Matra qui a fabriqué la Djet, puis les 530, Bagheera et Murena. Mais savez vous que ce nom magique dans les années 70 est la combinaison d'initiales ? Matra est le raccourci de société de Mécanique Aviation et TRaction Aéronautique. Matra était d'abord spécialisé dans l'aéronautique et les fusées, avant de se lancer un peu par hasard dans l'automobile en 1964 en reprenant les activités de René Bonnet. Celui ci produisait depuis 1962 la Djet sous sa propre marque René Bonnet.

Matra Djet

Cette année là, il s'était séparé dans des conditions douloureuses avec son associé Charles Deutsch avec lequel il avait donné le jour en 1935 à la marque DB, formée de l'association des initiales de leurs deux noms Deutsch et Bonnet. Jusqu'en 1961, les DB à moteur Panhard remportèrent un copieux palmarès sur tous les circuits du monde tout en faisant de la publicité au petit Coach commercial HBR5 et au cabriolet Le Mans.

DB, 1958

Quand Bonnet se sépara brutalement de Charles Deutsch pour lancer sa propre marque de voitures dotées de mécaniques Renault, ce dernier se retrouva avec le prototype de la future DB sur les bras. Aidé par Panhard, il décida de la lancer sous son propre nom en utilisant à son tour le principe des initiales. La CD Panhard fut produite de 1962 à 1964 à 159 exemplaires. C'est le carrossier Chappe et Gasselin (l'auteur des futures CG) de Saint Maur qui moulait ce coach en polyester dont le montage final était effectué par la société Velam.

CD Panhard

Velam signifie VEhicule Léger A Moteur. Cette société fondée en 1954 par Michel Cromback qui louait les anciens locaux Talbot désertés à Suresnes avait lancé quelques années auparavant la fameuse Isetta italienne francisé qui fut un échec. Elle était sévèrement concurrencée par la Vespa 400, construite à Fourchambault dans la NièvRe par la société Acma, qui trouve son origine dans la dénomination Ateliers de Constructions de Motocycles et Automobiles.

Isetta Velam


A nous les petites anglaises


AC sont les initiales d'Auto-Carrier, vieille firme fondée en 1911 dans le Surrey, fabriquant à ses origines de tricycles de livraison. Et les Marcos ? Ce nom est le fruit des débuts de deux noms. Celui de Jeam MARsch, un accessoiriste qui avait décidé de lancer en 1963 une petite voiture sportive sur base Mini dessinée par un ancien aérodynamicien de la société aéronautique De Havilland, Franck COStin, auteur de bien d'autres voitures sportives emblématiques notamment les sculpturales F1 Vanwall.

Marcos 1600 GT

Avec le motoriste Keith DuckWORTH, il signa aussi le fameux moteur Cosworth formé de l'anagramme des deux noms. Restons dans le domaine des GT britanniques avec Gilbern, une petite marque de voitures sportives qui a disparu à la fin des sixties. Elle produisait un coupé à moteur BMC sous ce nom formé de la réunion des premières syllabes des prénoms de GILes Smith et BERnard Friese. Trevor Wilkinson avait utilisé la première, troisième et cinquième lettre de son prénom. Le tout donne ... TVR.

Gilbern Genie

Pour baptiser leurs adorables voitures sportives des années 20 et 30, leurs concepteurs Emile Akar et Josepht Lamy avaient effectué une jolie gymnastique de lettre sous forme d'anagramme qui avait une belle sonorité à l'oreille avec Amilcar. Sa concurrente BNC était née de la juxtaposition des initiales des deux associés, c'est à dire Bollack, Netter et Compagnie !

Repartons en Italie pou révoquer la marque ASA qui construisait des petits coupés sportifs au début des années 60. Etudiée par l'ingénieur Bizzarini pour Ferrari qui désirait lancer une sportive de petite cylindrée, la voiture fut vendue à une société de Milan nommée ASA, initiales d'Autocostruzioni Societa Azioni.

Asa 1000 GT

Restons dans ce beau pays amoureux de l'automobile avec Siata, une marque turinoise qui a disparu à l'aube des années 70 après plus de trente ans d'activité. Elle s'était faite une bonne réputation en construisant quelques agréables coupés et cabriolets sur base Fiat, que nous avons connu sous le nom de Neckar, notamment le coupé 1500 Mistral. Ces voitures étaient diffusées en France par le réseau d'André Chardonnet. Siata a connu également un certain succès en 1968 avec son modèle Spring, roadster rétro sur base Fiat 850 reconnaissable à sa fausse calandre cachant le coffre à bagages. La Spring fut appréciée dans les beaux quartiers, généralement par de jolies femmes aisées trouvant l'Austin Mini trop vue ... Son nom était formé des initiales de Società Italiana Applicazioni Techiche Auto Aviatorie, ou Société Italienne Applications Techniques Automobiles et Aviation.

Siata Spring


Nippon, ni mauvais


Avant de parler du nom des voitures de compétition faisant appel à ce procédé qui a le mérite de ne pas nécessiter de faire de recherches d'antériorité ni de payer des droits comme cela se fait de plus en plus pour des voitures de tourisme, partons au Japon pour évoquer le pourquoi du comment du nom de Datsun.

Au début du siècle au Japon, l'ingénieur Hashimoto dessine pour Kenjiro Den, Rokuro Aoyama et Meitaru Takeuchi une voiture qu'ils nomment de leurs initiales DAT. Bien des années plus tard, l'entreprise produit un petite modèle dérivé de la Seven anglaise qui est surnommée en anglais Fils de DAT, c'est à dire Datson. Mais en japonais, " son " veut dire sensiblement ruine, ce qui a une connotation négative. Voilà pourquoi Datson est remplacé par Datsun. Le " sun " en anglais correspond au soleil. Cette dénomination est alors en phase avec le sigle de la marque dont le rouge symbolise le soleil. Plus tard, Datsun deviendra Nissan, formé des deux premières syllabes de NIhon SANgyo, littéralement Industrie du Japon, du nom de l'entreprise qui racheta Datsun en 1934.

Datsun 1000

Plus simple est la formation du nom de la marque suédoise Saab, contraction de Svenska Aeroplan AktieBolaget, qui peut se traduire par firme de construction aéronautique. En effet, cet industriel construisait des avions depuis 1937 pour l'armée suédoise, avant de se lancer dix ans plus tard dans l'automobile.

Saab 96

Skoda, marque tchèque, doit son nom à SKODovy zAvody qui absorba le constructeur Laurin & Klément en 1925. La FSO pour Fabryka Samochodow Osobowych ou usine de voitures particulières est un constructeur automobile polonais, fondé en 1947, bien connu pour sa fameuse Polski Fiat commercialisée dans l'Hexagone par le réseau d'André Chardonnet.

FN, marque belge, signifie Fabrique Nationale. DFP prend ses origines dans Auguste Doriot, Ludovic Flandrin, Alexandre et Jules René Parant, les fondateurs de la marque ... L'histoire de MG est bien connue. Son créateur avait baptisé ainsi son modèle sportif dérivé des Morris, car il était le chef des ventes d'un garage Morris, Morris Garage en anglais, qui a donné ses premières lettres à MG.

Extrait d'un catalogue DFP de 1924, illustré par Alex Kow


En souvenir de Jo


Comme déjà évoqué, les constructeurs de voitures de course pour des problèmes de facilité ont été friands de l'association d'initiales quand elles étaient faciles à prononcer. Lorsqu'il crée ses voitures de course avec le concours de l'ingénieur Ron Tauranac, le Champion du Monde Jack Brabham a appelé sa société Motor Racing Developpements, dont les initiales était MRD. L'un des premiers acheteurs de MRD fut le pilote français Jo Schlesser qui fit remarquer à Brabham que MRD sonnait vraiment mal dans notre langue. Sur ses conseils, il choisit son propre nom pour qualifier ses voitures qui connurent un succès exceptionnel et plusieurs titres de Championne du Monde.

Jack Brabham

Jo Schlesser n'imaginait pas que ses initiales hiérarchiseraient pendant un quart de siècle toutes les voitures Ligier depuis le premier coupé JS1 à moteur Cosworth en passant par la JS2 à moteur Maserati produite à environ 160 exemplaires, et surtout toutes les monoplaces avant qu'Alain Prost ne rachète l'écurie et remplace le fameux JS par AP ... C'est pour rendre hommage à son copain Jo qui se tua lors de sa première course en F1 avec une Honda à Rouen en 1968 que Guy Ligier choisit ses initiales pour baptiser ses voitures. C'est au volant d'une Ligier JS7 que Jacques Lafitte remporta son premier Grand Prix en 1977.

Ligier JS2

Rappelons que CG étaient les initiales des trois frères Abel, Albert et Louis Chappe et d'Amédée Gasselin qui construisaient un coupé sportif à mécanique Simca entre 1967 et 1974.

Au début des années 60, une nouvelle écurie de Formule 1 baptisée ATS apparut comme une comète dans le petit monde des Grands Prix. Cette nouvelle marque italienne financée par deux milliardaires ne manquait pas d'ambition. Elle désirait concurrencer Ferrari autant sur la piste avec une monoplace dessinée par Carlo Chitti qui venait de claquer la porte de la firme au cheval cabré, que sur la route avec une magnifique GT à moteur central qui fit hélas long feu, victime de la fin rapide de la marque italienne  dont les initiales voulaient dire Automobili Turismo y Sport.

ATS 2500 GT

Fondé en 1950 par l'ancien pilote Raymond Mays qui avait déjà créé ses propres voitures de course quelques années plus tôt sous le nom d'Era (English Racing Automobile), l'écurie BRM se fit un nom prestigieux en Formule 1, notamment grâce à Graham Hill. BRM étaient tout simplement les initiales des British Racing Motors.

Plus connue est la marque italienne Osca fondée par les frères Maserati lorsqu'ils quittèrent en 1947 la firme qu'ils avaient fondé à la suite d'une mésentente avec les frères Orsi, repreneur de leur entreprise. Pendant 30 ans, la marque Osca remporta beaucoup de courses avant d'être rachetée par la fabrique MW qui construisait entre autres les fameuses motos du même nom. Osca signifiait Officine Specializate Costruzione Automobili.

Osca 1600 GT Berlinetta Swift


Bleu blanc rouge


Le gouvernement français a tenté deux fois de réaliser une voiture de course nationale pour que notre pays ne soit pas absent des Grands Prix. Las, chaque fois, ces tentatives se soldèrent par un cuisant échec qui rendit les pouvoirs publics frileux quand il fut suggéré d'aider Amédée Gordini.

Avant guerre, la fameuse Sefac dessinée par l'ingénieur Emile Petit ne donna pas de résultats mirobolants. Sefac étaient les initiales de Société des Etudes Françaises d'Automobile de Course. En 1947, une autre tentative vit le jour avec la CTA Arsenal conçue cette fois par Albert Lory. Cette monoplace qui se ridiculisa au GP de Lyon cette année là malgré la présente à son bord du pilote Raymond Sommer avait été réalisée par le Centre Technique de l'Automobile de Châtillon qui appartenait à l'armée française. D'où son nom de CTA Arsenal.

Terminons avec la marque britannique March qui écuma les circuits à partir de 1970 jusqu'au début des années 90 avec pas mal de réussite. March devait son nom qui raisonnait bien aux oreilles à ses quatre associés : M comme Max Mosley, ancien pilote hier puis sémillant président de la FIA, Fédération Internationale de l'Automobile, jusqu'en 2009, AR comme Alan Rees, C comme Graham Coacker et et H pour l'ingénieur Robert Herd qui avait conçu le châssis pendant qu'Andy Granatelli de STP finançait l'écurie qui, en quelques mois seulement se fit un grand nom dans l'univers de la Formule 1 en faisant conduire ses voitures par les meilleurs pilotes de l'époque.


Texte : Patrice Vergès, 1999 - Adaptation 2014 / Carcatalog
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