Les japonaises
Honda Aerodeck Le modèle Accord est présent dans la gamme du constructeur japonais à partir de 1976. Il est d'abord commercialisé sous la forme d'un coupé Hatch Back avant d'être épaulé par une berline en 1977. La deuxième génération est proposée en 1981, avec toujours un coupé et une berline. L'Accord Aerodeck présentée ici appartient à la troisième génération disponible à partir de 1985. Présente au catalogue aux côtés de la berline Accord, l'Aerodeck remplace le coupé Hatch Back. D'un point de vue esthétique, elle innove avec sa carrosserie type break de chasse. Son vaste hayon mord largement sur le toit.
Honda Aerodeck Honda met en avant une aérodynamique particulièrement élaborée, grâce à des phares escamotables, des essuie-glaces, des poignées de porte et des montants latéraux encastrés. La capacité du coffre varie en fonction de la configuration de 280 à 507 litres. La version 2 litres 12 soupapes commercialisée en France procure une puissance de 122 ch, et permet d'atteindre 193 km/h. Lors de la présentation de la 4ème génération de Honda Accord en 1989, ce type de carrosserie n'est pas reconduit. Le terme Aerodeck est de nouveau utilisé par Honda durant les années 90, mais il correspond alors à un simple break cinq portes.
Honda Aerodeck Extrait de l'essai de la Honda Accord Aerodeck, l'Automobile n° 483 de septembre 86 : Le coupé break fait un retour en force. Dans les années 70, Volvo avait déjà tenté d'imposer ce concept, mais sans grande conviction. Certes, le constructeur suédois vient de récidiver, avec la très belle 480 ES mais, entre-temps, Honda avait déjà dévoilé la Civic et surtout l'Accord Aerodeck. C'est ce qui s'appelle se faire couper l'herbe sous le pied ... Particularité du hayon de l'Aerodeck, son système d'ouverture est situé très loin sur le pavillon et sa partie supérieure est constituée par une glace athermique qui donne de la lumière à l'arrière de l'habitacle ... Le moteur est un quatre cylindres en ligne, disposé transversalement, de 1995 cm3 ... La puissance développée s'élève à la valeur, très raisonnable pour cette cylindrée, de 122 ch ... Sur le papier, tout cela est séduisant et on se dit que l'on va passer un bon moment au volant de l'Aerodeck. Une belle voiture avec un beau moteur, que demander de plus ? Seulement voilà, il y a légère tromperie sur la marchandise ... Elle ressemble à une sportive, mais ce n'est pas une sportive ... Les accélérations sont également décevantes. Il faut y voir la rançon d'une motricité déficiente ... 32s 1/10e pour abattre le kilomètre départ arrêté, c'est un résultat bien quelconque ... Il faut en pendre son parti, la sophistication technique de l'Aerodeck est peut-être satisfaisante pour l'esprit, mais elle ne débouche sur rien de concret dans la pratique ... En fait, c'est en la menant sagement et en se cantonnant dans les zones moyennes du compte-tours que le moteur procure le plus de satisfactions ... Si l'on veut bien la prendre pour ce qu'elle est (et se satisfaire de son tempérament lymphatique), l'Accord Aerodeck possède beaucoup de charme ... Intérieurement, l'Aerodeck est une véritable quatre places, généreuse pour les passagers arrière, tant en longueur disponible pour les jambes qu'en garde au toit ... Revers de la médaille, ce type de carrosserie ne permet pas de ménager un grand coffre, et ce dernier n'acceptera que les valises d'un couple ... Comme toujours sur les voitures japonaises, la qualité de la finition est au-dessus de tout soupçon, et les matériaux choisis pour la planche de bord (ainsi que les tissus de sièges) respirent la qualité ... Finalement, on sort de la Honda Aerodeck ... un peu déçu. Dynamiquement, elle ne tient pas du tout ses promesses. Le cadre est réussi , l'ambiance " sympa ", la carte alléchante, mais ce qu'il y a dans les plats manque un peu de consistance. C'est certain, la Honda Aerodeck est belle, et en plus elle est belle. Voilà tout." Cette Isuzu Sport Wagon est exposée au Salon de Tokyo en 1971. Le thème du break de chasse bat alors son plein parmi les prototypes de salon. Hélas, cette belle japonaise sur base Bellet qui n'a rien à envier aux Volvo 1800 ES ou Reliant Scimitar n'atteindra jamais le stade de la série.
Isuzu 117 break de chasse L'année suivante, toujours au Salon de Tokyo, Isuzu remet le couvert avec un Coupé 117 Cruiser façon break de chasse. La lunette arrière et le couvercle de coffre sont solidaires pour former un hayon relevable. La proposition ne dépassera pas ce prototype.
Isuzu 117 break de chasse Subaru Amadeus L'Amadeus, présenté au Salon de l'automobile de Tokyo en 1991 est un concept car qui tente de remettre au goût du jour l'idée du break de chasse. Il prend pour base l'original coupé Subaru SVX. La voiture peut accueillir cinq passagers sans difficulté. La relative étroitesse du marché pour ce type de véhicule n'incite hélas pas les dirigeants de la marque japonaise à le commercialiser. Le modèle exposé est doté d'un 6 cylindres de 3.3 litres et 280 ch.
En haut, l'Amadeus, en bas la SVX de série Toyota RV1 et RV2
Toyota RV1 Toyota présente au Salon de Tokyo 1971 le RV1 (pour Recreational Vehicule 1), un break sportif dont la principale innovation réside dans son système d'ouverture latérale du coffre vers le haut. La remorque qui l'accompagne contient un nécessaire de camping. Son couvercle peut servir de petite embarcation, et recevoir un moteur. Cet ensemble va demeurer au stade de prototype.
Toyota RV1 Dévoilé au Salon de Tokyo 1972, le RV2 prend pour base un châssis de Corona Mark II. Ce véhicule, à mi-chemin entre le Combi Volkswagen encombrant et le break classique que l'on peut ranger dans son garage, ne suscite que peu d'intérêt auprès du grand public. Il peut pourtant se transformer en un petit camping car avec deux couchettes doubles et un coin cuisine. Il s'en est allé lui aussi rejoindre le cimetière déjà bien rempli des prototypes sans prolongement industriel et commercial.
Toyota RV2 Toyota Corolla Liftback La Toyota Corolla Liftback est dévoilée au Salon de Tokyo en 1975, et va contribuer à populariser le concept de la carrosserie mixte " coupé-break ". Avec les mêmes carrosseries, mais un cran au-dessus dans la gamme tant en finition qu'en motorisation, la Sprinter vise une clientèle plus aisée. Un nouveau dessin pour la série Corolla est proposé à partir d'avril 1979. La Corolla Lifback perd alors en authenticité ce qu'elle gagne en modernité du design.
Toyota Corolla Liftback L'Auto Journal dans sa rubrique " J'ai conduit " rend compte dans son édition d'août 1976 de sa découverte de la Corolla Lift Back. Extrait : " Pour Toyota, le premier constructeur japonais, la Corolla est depuis longtemps le principal cheval de bataille. Ses cylindrées, ses carrosseries sont très variées, elle est devenue en 1975 la voiture la plus produite dans le monde ce qui est toujours un titre discutable car il dépend uniquement d'une appellation ... En janvier dernier à Bruxelles était présent le coupé " Lift Back " ce qui signifie tout simplement arrière relevable. Cette particularité est, notons-le, bien loin d'être une originalité en Europe. La ligne de la nouvelle Corolla s'apparente à celle de la Lancia HPE dont elle reprend aussi la petite banquette arrière à dossier rabattable, en deux parties. Cette solution est intéressante car on peut rouler avec trois personnes à bord par exemple et des bagages posés à côté du passager arrière. Lorsque tout est rabattu on dispose d'une très importante surface de chargement. Pour la Lift Back l'importateur en France a choisi le moteur de 1200 cm3 qui développe 73 ch SAE à 6000 tr/mn ... La longueur hors-tout atteint 4,12 mètres et le poids en ordre de marche dépasse 900 kg ... Il est vrai qu'avec le moteur 1200 le rapport poids / puissance est peu favorable et que la Lift Back a bien du mal à atteindre les 140 km/h annoncés ... Malgré son aspect, ce n'est pas un modèle à prétention sportive ... La Corolla Lift Back est avant tout une voiture d'apparence flatteuse, offrant beaucoup de place et de multiples possibilités de transformation à l'arrière ... Elle serait d'une utilisation plus agréable avec un moteur 1600, déjà livrable dans certains pays "
La Corolla Liftback est
testée par l'équipe de l'AJ sur le circuit du Mas du Clos dans la
Creuse Toyota NCSV Toyota présente au Salon de Tokyo en 1999 cette combinaison entre un break et un coupé. Ce prototype a été conçu par le studio belge de Toyota EPOC (European Project Office of Creation) et fabriqué par le français D3, une société de design automobile fondée en 1986 par Bernard Pène et rachetée par Matra automobile en 1999.
Toyota GT86 Shooting Brake
Toyota GT86 Shooting Brake Toyota Australie a présenté en 2016 ce Shooting Brake sur base GT86. Celui-ci a été conçu et développé par le bureau de style de cette filiale, puis fabriqué au Japon. C'est un concept car parfaitement opérationnel qui a été testé sur les pistes de Toyota. Selon ses concepteurs, il n'a rien perdu des qualités routières de la GT 86. La GT86 Shooting Brake a permis de tester les réactions du public, mais son industrialisation n'a jamais été réellement envisagée. |
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