Warwick

Warwick GT 2 litres

Bernie Rodger, impliqué dans l'étude et la production de la Peerless depuis 1956, ne pouvait se résoudre après que l'entreprise ait été déclarée en faillite en février 1960 à abandonner cette voiture qui avait rencontré un certain succès. C'est ainsi qu'il créait une nouvelle société au nom de Bernard Rodger Developments Limited. Des améliorations furent apportées à l'ancienne Peerless, qui pour l'occasion devenait une Warwick. Les installations déménagèrent à Horton près de Slough.

La Warwick était toujours dotée d'une carrosserie en matière synthétique, mais renforcée grâce aux progrès réalisés dans l'usage de la fibre de verre. Le capot moteur basculait d'un seul bloc, à la manière des Triumph Herald. Le nouveau tableau de bord central facilitait l'adaptation du volant à gauche pour les modèles destinés  à l'exportation. La mécanique était toujours d'origine Triumph TR3.

Un projet d'installation de moteur Buick V8 tourna court. Celui ci prévoyait de monter en Irlande une usine capable de fournir des Warwick équipées d'une telle mécanique à destination du marché US. Mais Bernie Rodger semblait avoir surestimé ses capacités techniques et financières. Le magazine Motor qui essaya la Warwick à moteur Triumph dès sa commercialisation la jugea bruyante, rustique et de fabrication largement perfectible, le genre de publicité dont on se passe aisément. Démarrer la production n'était pas non plus une mince affaire sur la plan logistique, et les premiers exemplaires ne furent commercialisés qu'en 1961. Dès avril, Bernie Rodger ne tarda pas à son tour à déclarer sa société en faillite. Quarante voitures auraient été produites.

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