Les origines de Vauxhall La société Vauxhall Iron Works est fondée en 1857 par Alexander Wilson. Elle produit des moteurs à vapeur puis à explosion - à partir de 1896 - pour la marine. La première voiture Vauxhall est commercialisée en 1903. En 1905, Vauxhall quitte Londres pour Luton, dans le comté de Bedford, et se concentre uniquement sur la production automobile. Vauxhall est la contraction phonétique de " Fulke's hall " (château de Fulk), un district londonien situé sur la rive sud de la Tamise. L'écusson de la marque, sur lequel figure un dragon ailé, représente les armes du baron normand Fulke Le Bréat, premier seigneur de la région. En proie à des difficultés financières au début des années 20, Vauxhall est repris en décembre 1925 par la General Motors. Le géant américain, qui trouve là un excellent moyen de prendre pied en Grande-Bretagne, se donne les moyens nécessaires au développement industriel de sa nouvelle acquisition. La première Vauxhall d'inspiration US est proposée en 1928, année au cours de laquelle la GM confirme son implantation européenne en rachetant l'allemand Opel. Vauxhall qui ne fabrique que 1400 voitures en 1924 voit sa production bondir à près de 35 000 unités en 1939. Le modeste constructeur du début des années 20 est devenu en l'espace d'une décennie un concurrent sérieux pour Austin, Morris, Standard et les marques du groupe Rootes, mais aussi pour Ford, l'autre américain installé sur le sol britannique. Durant la seconde guerre, Vauxhall se concentre sur la production des poids lourds Bedford. Viva première génération Vauxhall, constructeur de grandes berlines durant les années 50, propose en octobre 1963 une voiture populaire à deux portes, dont la vocation est de concurrencer les récentes Ford Anglia ou autres Austin 1100. Bien qu'inspirée dans l'esprit de sa cousine allemande Opel Kadett, il s'agit encore d'un produit Vauxhall à part entière. Son moteur de 1056 cm3 développe 45 ch Din. En 1965, le carrossier Martin Walter de Folkestone prépare sur la base de la Viva une version break diffusée par Vauxhall et Bedford. Celle-ci, au caractère utilitaire bien marqué, est maintenue au catalogue jusqu'en 1973, et bénéficie des évolutions mécaniques de la Viva.
Bedford Beagle
Vauxhall Viva première génération Viva deuxième génération La Viva est totalement redessinée en octobre 1966. Si son style demeure banal, ses lignes sont moins étriquées que celles de la première version. La cylindrée est portée à 1159 cm3, pour 47 ch Din dans sa version de base. Petit à petit, Vauxhall sort de sa désuétude, en proposant des versions plus musclées : Viva 90, Viva Brabham, Viva GT. Un break aux lignes harmonieuses est proposé à partir de 1968, disponible initialement avec trois niveaux de finition - Standard, DeLuxe et SL - et deux motorisations - 47 ch Din ou 59 ch Din de la version " 90 " -. Dans ses publicités, Vauxhall n'hésite pas à mettre en avant le caractère sportif de son break.
Vauxhall Viva deuxième génération Viva troisième génération Encore une fois, la Viva est restylée en octobre 1970. Trois carrosseries sont disponibles : berline deux et quatre portes, et break. Celui-ci présente un profil particulièrement sobre, non dénué d'une certaine élégance.
Vauxhall Viva troisième génération En 1971, la production annuelle de Vauxhall est de 199 092 voitures, dont les 2/3 sont issues de la série Viva. Mais ce nombre ne représente environ qu'un tiers des volumes d'Opel, constructeur plus dynamique et plus prompt à renouveler ses modèles. Introduite en octobre 1973, la Magnum qui reprend les carrosseries de la Viva est équipée de mécaniques plus puissantes, en particulier le 1759 cm3 déjà utilisé sur la Viva, mais aussi un imposant 2279 cm3 de 110 ch Din. Extérieurement, la Magnum se distingue surtout par sa calandre à quatre phares.
Vauxhall Magnum Au milieu de la décennie, la standardisation des gammes Opel et Vauxhall va bon train. En mars 1975, la Chevette, directement dérivée de la Kadett allemande, mais équipée d'un moteur Vauxhall, constitue désormais le modèle d'entrée de gamme. En octobre 1975, la Cavalier, réplique anglaise de l'Opel Ascona, vient épauler la Viva, tandis que la Carlton, identique à la Rekord allemande, remplace la Magnum à partir d'octobre 1978. Les dernières Viva sont vendues en 1979. |
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