Rover P5 Coupe

La Rover P5 a longtemps été la fidèle compagne des banquiers londoniens, des avocats d'affaires et des lords. Personne ne s'étonne d'apprendre qu'elle à succédé à la Rover P4, et qu'elle a cédé progressivement sa place à partir de 1963 à la P6. Par rapport à sa devancière, elle propose une carrosserie plus longue, plus large, plus basse, d'allure moins guindée, plus contemporaine. La P5 est animée par un 6 cylindres de 3 litres, dont les performances ne correspondent hélas pas aux standards de la catégorie visée. La P5 attend 1967 avant de recevoir un V8 3,5 litres en alliage léger d'origine General Motors, enfin digne de ses ambitions.

Rover P5 Coupé

Si le style des P5 ne présente aucune originalité particulière, un charme discret se dégage de cette automobile dessinée par David Bache, dans un esprit mariant certaines tendances de l'école italienne aux meilleures aspects de conservatisme esthétique britannique. Plus osée est l'insolite version surbaissée curieusement baptisée Coupé,  apparue en 1962, qui prouve bien si cela est encore nécessaire que Mercedes n'a rien inventé en 2004 avec la CLS. Les vitres latérales de la P5 Coupé sont réduites à de simples meurtrières. Elles choquent une partie de la clientèle, avant au final de la séduire. La voiture n'évolue quasiment pas sur le plan esthétique jusqu'à son retrait du catalogue en 1973. 17 442 exemplaires du Coupé P5 sont produits, sur un total de 69 141 voitures.

Rover P5 Coupé

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