Audi 200, V8, A8, S8, A5 et A7 Sportback
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Audi 200, 1979. Copyright Lancée à l'automne 1982, l'Audi 100 de troisième génération marque une véritable rupture stylistique. Son design, d'une grande fluidité et sans aspérités, impose de nouveaux standards en matière d'aérodynamisme. Cette ligne audacieuse surprend à la fois la presse et le grand public, bousculant les codes de l'époque. Malgré son succès, l'Audi 100 n'est pas suffisamment puissante et luxueuse pour rivaliser avec les modèles haut de gamme comme la BMW Série 7 et la Mercedes Classe S. C'est pourquoi Ferdinand Piëch, l'un des stratèges clés du groupe, confie cette mission à la seconde version de l'Audi 200, dévoilée en juin 1983. Ce modèle est conçu pour combler ce vide, en offrant des performances et un niveau de luxe capables de concurrencer directement les berlines allemandes de prestige.
Audi 200 Quattro, 1983. Copyright L'Audi 200 se démarque par ses motorisations puissantes, notamment un moteur 5 cylindres de 2 144 cm3. Elle est disponible en version atmosphérique de 136 ch, non commercialisée en France, mais c'est surtout sa version Turbo de 182 ch qui la propulse parmi les berlines les plus rapides au monde, surpassant notamment les modèles français équipés du moteur V6 PRV. Esthétiquement, l'Audi 200 se distingue de l'Audi 100 par un regard plus agressif à l'avant et un bandeau de plastique qui relie les feux arrière. Pour rester compétitive face à la concurrence, l'Audi 200 intègre dès l'automne 1984 la célèbre transmission intégrale Quattro. Le modèle est restylé en 1988, et à cette occasion, le moteur de 2 144 cm3 est remplacé par un nouveau bloc de 2 226 cm3 développant 200 ch. La gamme est couronnée fin 1989 par l'Audi 200 Quattro 20V de 220 ch, un modèle capable d'atteindre une vitesse de pointe de 240 km/h. Audi V8 Les deux premières générations d'Audi 200 ont joué un rôle clé dans la stratégie de montée en gamme du constructeur. Cependant, le véritable tournant a lieu en mars 1980 avec la présentation de l'Audi Quattro et sa transmission intégrale permanente. Ses succès en compétition renforcent l'image de la marque et justifient son positionnement plus élitiste, face à ses concurrents directs que sont BMW et Mercedes. Pour confirmer son statut, Audi lance en septembre 1988 l'Audi V8, une voiture qui symbolise un nouveau cap en matière de puissance et de luxe. Véritable vitrine technologique, elle est équipée de la transmission intégrale permanente et développe une puissance de 250 ch. Sa carrosserie est dérivée de celle de l'Audi 200, bien que légèrement plus longue et plus large.
Audi V8, 1988. Copyright Son prix de 429 620 francs en France la place directement en concurrence avec les modèles haut de gamme, comme la Mercedes 500 SEL, tout en étant significativement plus chère qu'une Audi 100 ou qu'une Renault 25 V6 Baccara. Malgré ses atouts, la V8 ne rencontre pas le succès escompté auprès des clients de BMW et Mercedes. Ses performances sont jugées insuffisantes, et son design, trop proche de celui de l'Audi 100, manque d'originalité. Pour y remédier, un nouveau moteur V8 de 4 172 cm3 et 280 ch est introduit en juillet 1991, en parallèle du bloc de 3 562 cm3. Au total, environ 16 000 exemplaires de l'Audi V8 seront produits jusqu'en 1994. Audi A8 / S8 Même si l'Audi V8 n'a pas été un grand succès commercial, elle a ouvert la voie à un modèle bien plus abouti : l'Audi A8. Présentée en février 1994, l'A8 marque une rupture technologique majeure. Elle se distingue par un châssis et une carrosserie entièrement en aluminium, une première pour la marque. Comme la V8, elle propose la transmission intégrale, devenue un atout majeur pour Audi. Avec l'A8, Audi entre enfin dans le cercle très fermé des constructeurs de berlines de luxe, aux côtés de marques comme Jaguar, BMW, Mercedes et Lexus. Le design de l'A8 est très fluide et rassurant, mais reste assez classique et proche des autres modèles de la gamme. Cependant, à l'intérieur, la qualité perçue et le niveau de finition font un bond en avant, s'imposant par leur côté fonctionnel et leur sobriété. Au lancement, l'A8 est proposée avec un V6 de 2,8 litres (174 ch) et un V8 de 4,2 litres (300 ch). L'offre s'étoffe par la suite : un " petit " V8 de 3,7 litres (230 ch) est ajouté en juin 1995, suivi d'un nouveau V6 (193 ch) en janvier 1996. La transmission intégrale quattro est de série sur la version 4.2, mais reste une option sur les autres motorisations.
Audi A8, 1998. Copyright Disponible à partir de 1996, l'Audi S8 est une berline de luxe conçue pour rivaliser avec les modèles sportifs de Mercedes AMG et BMW Motorsport. Dotée d'un V8 de 4,2 litres développant 340 ch, elle se distingue par un équipement enrichi, une boîte de vitesses à six rapports et, en version Quattro, une transmission intégrale de série. Son design extérieur, très proche de celui de l'A8, ne se différencie que par des détails subtils comme les rétroviseurs en aluminium brossé, des jantes spécifiques, une double sortie d'échappement et le logo S8.
Audi S8, 1999. Copyright En octobre 1998, les moteurs essence de l'Audi A8 de première génération sont mis à jour, bénéficiant d'une technologie à cinq soupapes par cylindre pour un gain de puissance. La marque répond également à la demande du marché en introduisant une version turbodiesel en mai 1997. En fin de carrière, en 2001, l'A8 a le privilège d'inaugurer un tout nouveau moteur W12 de 6 litres et 420 ch, constitué de deux blocs VW VR6 assemblés. Vendue à 722 996 francs, cette version ultime rivalise directement avec la Mercedes S 55 AMG. Une deuxième génération d'Audi A8 est lancée en 2002. Elle conserve le concept de la technologie " Space Frame " avec un châssis en aluminium, ce qui la rend environ 200 kg plus légère que ses concurrentes. Sous une carrosserie modernisée et élégante, la nouvelle venue est proposée avec deux moteurs V8 (en dehors des versions diesel) : un 3,7 litres de 280 ch et un 4,2 litres de 335 ch.
Audi A8, 2002. Copyright En 2004, l'Audi A8 est équipée d'un moteur W12 de 6 litres développant 450 ch. Ce modèle se distingue par sa nouvelle calandre imposante, qui rend les autres A8 de l'époque plus anciennes d'apparence. Rapidement, Audi décide d'adopter cette calandre d'un seul tenant, appelée " single frame ", sur l'ensemble de la gamme A8 dès l'année suivante. Les autres motorisations évoluent également avec le temps, avec l'introduction d'un nouveau V6 de 2,8 litres de 210 ch et d'un V6 de 3,2 litres de 260 ch, tandis que le V8 de 3,7 litres de 280 ch est retiré du catalogue. Pour les clients souhaitant plus d'espace, une version Limousine, plus longue de 13 centimètres, est également proposée.
Audi A8 W12 6 litres. Copyright En janvier 2010, au Salon de Détroit, le vaisseau amiral d'Audi fait peau neuve. La troisième génération de l'Audi A8 reste fidèle à ses principes : une carrosserie de berline tricorps, disponibilité d'une version allongée de 13 cm et une structure entièrement en aluminium. La nouvelle A8 gagne en taille, ce qui profite à l'espace intérieur et au volume du coffre. Luxueuse et dynamique, elle est d'abord proposée avec un V8 4.2 de 372 ch, suivi d'un V6 3.0 de 290 ch et d'un W12 6.3 de 500 ch. Cette dernière mécanique, on la retrouve aussi sur les Bentley, les Volkswagen Phaeton et Touareg, et la Spyker C12.
Audi A8, 2011. Copyright En France, la diffusion de l'Audi A8 reste confidentielle, avec 464 exemplaires vendus en 2011 et 323 en 2012. Aux Etats-Unis, un marché pourtant crucial pour les berlines de luxe, les ventes ne sont pas à la hauteur des attentes : avec 6 000 A8 vendues en 2012, Audi réalise deux fois moins de ventes que ses concurrents directs, BMW et Mercedes. La gamme de motorisations continue de s'élargir pour répondre à des besoins variés : d'un côté, une version hybride 4 cylindres de 211 ch, et de l'autre, une nouvelle S8 dotée d'un V8 biturbo de 520 ch. L'A8 démontre ainsi sa capacité à faire le grand écart. Enfin, la version longue de ce modèle atteint une longueur de 5,27 mètres.
Audi S8, 2014. Copyright Audi A5/A7 Sportback Présenté pour la première fois au Salon de Genève en mars 2007, le coupé Audi A5, avec ses lignes élancées, est commercialisé en juin de la même année. Soucieux d'élargir son offre et de séduire une clientèle qui pourrait être réticente à un coupé, Audi lance en 2009 une version quatre portes : l'A5 Sportback. Ce nouveau modèle parvient à conserver le design original tout en allongeant l'empattement de six centimètres. Avec cette voiture, le constructeur d'Ingolstadt prouve sa capacité à créer des modèles hybrides, mélangeant les caractéristiques de différentes typologies automobiles. La motorisation la plus puissante disponible sur l'A5 Sportback est un V6 de 3.0 litres développant 272 ch.
Audi A5 Sportback, 2010. Copyright En 2010, avec le lancement de l'Audi A7, la marque franchit une nouvelle étape dans le segment du luxe. Sur le plan du style, l'A7 s'inspire clairement de l'A5, mais avec 26 cm de plus et des lignes plus fluides. Elle se positionne comme une version à hayon plus dynamique de l'A6, un choix stylistique qui se fait au détriment de l'espace intérieur et du coût d'achat. En 2014, la gamme de motorisations proposée pour l'A7 est variée : on trouve un V6 2.8 de 204 ch, un V6 3.0 de 310 ch et un V8 4.0 de 420 ch. Au sommet de la gamme se trouve la version RS7 équipée d'un V8 4.0 de 560 ch. Facturée environ 130 000 euros, son prix est très proche de celui d'une Audi S8, ce qui la place en concurrence directe avec des modèles prestigieux comme la Porsche Panamera.
Audi A7 Sportback, 2010. Copyright |