Microcars Français, 1935-1960
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extraordinaire de ces drôles de petits véhicules, fabriqués pendant la
guerre et l'immédiat après-guerre, quand ingénieurs, bricoleurs et autres
rêveurs rivalisent d'ingéniosité pour produire l'ultime " voiturette ".
Remontez le temps et vivez cette époque à travers des centaines de
photographies d'antan, d'histoires et de documents arrachés à l'oubli. "
French Microcars " est le dixième livre de l'auteur automobile Jan de
Lange et son troisième livre sur les microcars. L'auteur On connaît de Jan de Lange son intérêt pour Citroën. Il a un temps participé à la rédaction du magazine du ID/D Club Nederland. Il est par ailleurs l'auteur d'ouvrages en néerlandais. On lui doit " De Snoek " (le brochet) sur la DS, et " De Eend " (le canard) au sujet de la 2 CV. Puis ont suivi dans la même veine des ouvrages consacrés à la Volkswagen, à la Mini, aux Fiat 500 et 600. A chaque fois, pour illustrer ses propos, Jan de Lange a privilégié les documents d'époque. Dans le même domaine, mais sous un angle différent, il est à l'origine de la rédaction d'un guide intitulé " The Original Citroën DS ", consacré à la restauration de ces voitures. Il a été accompagné dans cette démarché par John Reynolds, écrivain de talent. Le succès fut au rendez-vous, et l'ouvrage a été publié en plusieurs langues. Jan de Lange s'intéresse par ailleurs au monde des minicars. Son premier livre sur le sujet est intitulé " Dwergauto's ". Il a été publié en néerlandais en 2000 chez Europese Bibliotheek. Cet ouvrage décrit et illustre l'essentiel des microcars commercialisées aux Pays-Bas. Puis en 2005 Jan de Lange s'est lancé dans un nouveau projet, " Microcars stories ", un livre bilingue français/anglais édité chez Drivers. Aujourd'hui, par le biais de ce nouvel ouvrage, il prolonge et complète son travail sur ce même thème.
Plan du livre
Les plus Thème original, voire marginal Quelques regrets ... Quelques incohérences de mise en page : sommaire incomplet, mélange
anglais/français des titres A noter Les quelques regrets exprimés restent d'une importance mineure si l'on considère la qualité globale de cet ouvrage. On retient surtout le travail méritoire de l'auteur, car s'il est à priori aisé d'écrire l'histoire de modèles archi-documentés à leur époque, la tâche a certainement été plus ardue ici, car tout était à découvrir. A ce titre, Jan de Lange a réalisé un travail remarquable. A leur époque, les magazines automobiles consacraient peu ou pas d'espace à ces microcars. On y parlait plus de 4 CV, d'Aronde ou de 203 que de Le Dauphin ou de Dolo. Seules les Vespa et Isetta Velam ont bénéficié d'une généreuse couverture médiatique. On évoquait plus souvent les microcars dans les publications destinées aux motocyclettes et aux scooters, que dans l'Auto Journal, l'Action Automobile, Inter Auto ou l'Automobile. Jan de Lange a l'honnêteté d'exprimer des suppositions quand il a un doute sur la qualité de l'information. On peut regretter l'absence de données sur les volumes fabriqués par les uns et les autres. Mais ce type d'information est quasi introuvable ! Quelques pages sont réservées à la sombre période de la guerre, durant laquelle des industriels ont tenté en vain de proposer des véhicules bon marché. Jan de Lange explique les obstacles qu'il a rencontrés, plus que jamais, pour trouver des sources fiables, alors que l'information était contrôlée par l'occupant. Dans le sujet sur Ardex, un bel hommage est rendu au regretté Jean-Michel Horvat , précurseur dans la conservation de documents d'époque, que la plupart des collectionneurs de brochures ont eu l'occasion de côtoyer un jour. Citrovisie n'est pas l'éditeur de ce livre. Il en a géré la production, et il le distribue pour le compte de Jan de Lange. C'est donc un livre à compte d'auteur. Aucun des éditeurs contactés n'a souhaité se lancer dans une telle aventure. Cela démontre hélas les difficultés de la profession, soumise à des questions de rentabilité, sans prise de risque. Elle ne s'engage le plus souvent que sur des livres assurés d'une large diffusion auprès du grand public (Ferrari, Porsche ...). Le chapitre " Le reste " en fin d'ouvrage est une compilation de photographies sans commentaire. Alors forcément, le lecteur reste un peu sur sa faim. Jan de Lange s'en explique très simplement. Citrovisie a imposé un format maximum, ce que l'on comprend. La matière ne manquait pourtant pas. On imagine volontiers un quatrième ouvrage sur ce sujet, qui aurait pu prendre la forme d'une véritable encyclopédie consacrée aux microcars, quitte à y intégrer les voitures sans permis plus récentes, jusqu'aux années 1980. Mais ces autos sortent du cadre voulu par l'auteur. Les motifs d'achat d'une microcar ont en effet évolué au cours des trente glorieuses. Des années 1940 aux années 1950/60, il s'agissait surtout, faute de pouvoir financer l'achat d'une " vraie " voiture, d'opter pour un véhicule accessible financièrement. C'est cette période qui s'intéresse Jan de Lange. La demande et les besoins ont évolué dans les années 1970/80. A cette époque, les microcars étaient conduites par des personnes se sentant incapables ou n'ayant pas la volonté d'entamer l'apprentissage de la conduite d'une automobile. De nos jours, les microcars intéressent ces mêmes personnes, mais aussi ceux et celles qui pour une raison ou une autre, n'ont plus le droit de conduire. Le motif d'achat est plus rarement d'ordre financier, d'autant plus que la différence de tarif s'est atténuée entre une microcar et un modèle classique d'entrée de gamme d'un grand constructeur.
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