Opel Rekord
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2ème génération, Rekord P1, 1957/60 L'évolution entre l'Opel Olympia Rekord (1953/57) et l'Opel Rekord P1 (1957/60) se caractérise principalement par un changement stylistique radical et une augmentation de taille, tout en conservant une base mécanique similaire. Alors que l'Olympia Rekord affichait un style arrondi et des dimensions plus compactes (empattement de ), la Rekord P1 adopte un design résolument plus moderne, inspiré de l'esthétique américaine de la fin des années 50, marqué par un pare-brise panoramique (le " P " de P1), et une carrosserie plus longue (empattement de . De plus, si l'Olympia Rekord était limitée aux carrosseries 2 portes et break, la P1 introduit le choix très demandé d'une berline 4 portes, et bien qu'elle conserve le moteur de révisé (passant de à ), elle propose également un nouveau moteur de () aux performances accrues.
3ème génération, Rekord P2, 1960/63 Entre la Rekord P1 (1957/1960) et la Rekord P2 (1960/1963), Opel réalise une refonte totale de la carrosserie, qui rompt avec le style très américanisé de sa devancière, notamment en abandonnant le pare-brise panoramique. La P2 adopte des lignes plus sobres, rectilignes et plus européennes, mettant l'accent sur l'amélioration de l'espace intérieur et de l'accessibilité. Techniquement, elle conserve une grande partie de la base mécanique de la P1, mais elle élargit sa gamme en introduisant notamment un élégant Coupé.
4ème génération, Rekord A, 1963/65 L'évolution entre l'Opel Rekord P2 (1960-1963) et la Rekord A (lancée en 1963) marque un tournant dans le design de la familiale Opel. La Rekord A abandonne les dernières rondeurs de la P2 pour adopter un style simple, rectiligne et sobre, jugé plus moderne et élégant, caractérisé par son long capot plat et une carrosserie qui maximise l'espace intérieur, notamment pour le coffre. Sur le plan technique, elle améliore significativement le confort et la tenue de route grâce à un train avant entièrement repensé, tout en conservant les robustes moteurs quatre cylindres des générations précédentes, mais avec des puissances optimisées et l'introduction optionnelle des freins à disque, la positionnant comme une routière résolument contemporaine pour la classe moyenne.
5ème génération, Rekord B, 1965/66 Entre la Rekord A (1963/1965) à la très éphémère Rekord B (1965/1966), Opel a plus procédé à un important lifting technique qu'à un changement de génération majeur, le modèle B étant initialement conçu pour combler le temps avant l'arrivée de la Rekord C. Esthétiquement, la Rekord B conserve la carrosserie de la A, avec seulement de légères retouches au niveau des faces avant et arrière pour la moderniser. Le véritable bond en avant s'opère sous le capot : la Rekord B inaugure la nouvelle gamme de moteurs à arbre à cames en tête, plus modernes et performants que les anciens blocs à arbre à cames latéral.
6ème génération, Rekord C, 1966/72 Le passage de l'éphémère Rekord B (1965/1966) à la populaire Rekord C (1966/1972) signe une rupture significative en adoptant un tout nouveau design. Les lignes sont plus galbées et plus larges, contrastant fortement avec la carrosserie angulaire de la Rekord B. Tandis que le modèle B introduisait les nouveaux moteurs à arbre à cames en tête, la Rekord C les exploite pleinement, notamment avec l'arrivée de la version sportive Sprint 1.9 L de 106 ch. La C bénéficie d'un empattement légèrement allongé et de suspensions arrière entièrement repensées. Ce modèle devient un succès majeur pour Opel, franchissant pour la première fois le cap du million d'exemplaires produits pour une familiale de la marque.
7ème génération, Rekord D, 1972/77 Le passage de la Rekord C (1966/1972) à la Rekord D (1972-1977) s'accompagne d'une transition du style américain galbé vers une esthétique plus européenne, conçue par les équipes de Chuck Jordan. La Rekord D reprend la plateforme technique éprouvée de la C, mais y apporte des innovations cruciales en matière de sécurité, comme des zones de déformation calculées par ordinateur et une colonne de direction de sécurité. La plus grande nouveauté réside cependant dans l'introduction du premier moteur Diesel pour une voiture particulière Opel, nécessitant un bossage caractéristique sur le capot pour l'accueillir. Côté essence, les moteurs sont conservés mais légèrement remaniés pour les normes d'émissions, le tout accompagné d'une augmentation de la capacité du réservoir de carburant de 55 à 70 litres, faisant de la Rekord D une routière plus sûre, plus sobre dans son style, et mieux adaptée aux préoccupations énergétiques et routières des années 1970.
8ème génération, Rekord E, 1977/86 La Rekord E (1977/1986) est la dernière génération de ce modèle avant son remplacement par l'Opel Omega. Divisée en phases E1 (1977/1982) et E2 (1982/1986), elle conserve le concept de base de la Rekord D, notamment la propulsion et la plateforme technique, mais elle introduit une carrosserie entièrement nouvelle au dessin plus moderne, fin et aérodynamique, avec un coefficient de traînée de pour la E1. Si la Rekord E1 reprend initialement plusieurs moteurs de sa devancière, elle se distingue par l'apparition de l'injection électronique et l'abandon du Coupé, se concentrant sur les berlines et les breaks Caravan. La phase E2 apporte une importante modernisation avec des pare-chocs en plastique, un tableau de bord révisé et, technologiquement, l'amélioration des moteurs Diesel et l'introduction de l'ABS en option à partir de 1984, faisant de la Rekord E une voiture plus conforme aux standards des années 80.
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