Similitudes, bonus
La Lamborghini Jarama a été dévoilée au Salon de Genève en 1970. Son dessin est l'oeuvre de Marcello Gandini qui travaillait alors pour le compte de Bertone. La carrière de ce modèle se prolongea jusqu'en 1976, avec 327 voitures produites. En 1971, la Fabrica Nacional de Motores (FNM), installée près de Rio de Janeiro, présentait la Furia GT 2150, dessinée par le designer brésilien Toni Bianco, manifestement inspiré par l'oeuvre de Gandini. Quelques voitures furent construites de manière artisanale.
Le Range Rover Evoque Cabrio semble avoir inspiré les designers de Volkswagen qui ont présenté au Salon de Genève 2016 cette étude d'un SUV cabriolet de seulement 4,13 mètres de long, contre 4,37 mètres pour son grand frère. C'est Dodge qui avait inauguré dès 1989 la catégorie des 4 x 4 cabriolet avec son Dakota Convertible, mais sans grand succès.
L'entrée de l'Armée Rouge en Allemagne et la capitulation de l'armée du Reich en 1945 permettent aux russes de récupérer chez Opel les plans et l'outillage de l'Opel Kadett produite depuis 1936. C'est ainsi que la Moskvitch 400 est présentée en décembre 1946, semblable en tout point à l'Opel.
La Brasinca 4200 GT Uiraparu (du nom d'un oiseau amazonien) est un coupé d'allure sportive qui fut fabriqué au Brésil entre 1964 et 1966. Le prix élevé de cette voiture dotée d'un 6 cylindres Chevrolet limita sa diffusion à seulement 77 exemplaires. Elle semblait emprunter quelques traits à la Studebaker Avanti de Raymond Loewy dévoilée en 1962. A l'opposé, Touring, auteur des lignes de la Jensen Interceptor entrée en production l'année où la Brasinca disparaissait, aurait-il puisé son inspiration auprès au Brésil ?
A l'aube des années 70, Colin Chapman souhaite donner un nouvel ... élan à son entreprise, en s'ouvrant au marché des coupés de grand tourisme. Après avoir présenté l'Elite à la carrosserie façon " break de chasse " en 1974, Lotus dévoile l'année suivante l'Eclat, version 2 + 2 de la première, mais aux lignes moins utilitaires. Mal finies, coûteuses à l'achat, dotées d'un 4 cylindres manquant de noblesse, ces voitures auront du mal à s'imposer. Dix ans plus tard, en 1984, le petit constructeur Ginetta, en mal d'inspiration, semble avoir passé l'Elite et l'Eclat au shaker pour dessiner sa G26.
En 1963, la ZIL 111 G, héritière de la ZIL 111 de première génération, adoptait une nouvelle carrosserie largement inspirée de la Cadillac contemporaine pour ce qui est de la face avant. Les ailerons arrière étaient de taille modeste, et la décoration latérale sobre comparée à l'américaine. Une version cabriolet baptisée 111 D fut produite à quelques unités à partir de 1964. Seulement 112 exemplaires toutes versions confondues de la ZIL 111 furent fabriquées de 1959 à 1967.
L'industrie automobile japonaise s'est développée au cours des années 60 et 70 en s'inspirant du modèle américain, et en reproduisant à échelle réduite les mastodontes qui circulaient au pays de l'Oncle Sam, pour mieux les attaquer commercialement sur leur territoire. La Dodge Charger, digne représentante de la glorieuse épopée des Muscle Cars, trouva en la Nissan Sunny Coupé de 1973 son équivalent aux yeux bridés.
Ces quatre voitures furent imaginées dans quatre pays différents : les USA, l'Angleterre, le Japon et l'Italie. En dehors du fait qu'il s'agisse de coupés, leur similitude réside dans le traitement de la partie arrière. La Plymouth Barracuda (1964) fut le précurseur. La Sunbeam Rapier (1967) avait une vraie parenté avec la Plymouth, puisque le constructeur britannique était depuis 1964 sous le contrôle de Chrysler, et que Plymouth était en Amérique l'une des trois composantes (avec Dodge et Chrysler) du groupe Chrysler. La Rapier pouvait en quelque sorte être assimilée à une Barracuda " made in England ". Les japonais, très observateurs, s'inspirèrent des créations occidentales avec cette version du coupé Nissan Sunny (1973), baptisée Datsun B-210 outre Atlantique. Enfin, Bertone, ou plus exactement Giorgetto Giugiaro, habilla la Ford Mustang (1965) d'une robe qui lui seyait à merveille.
Le constructeur allemand Borgward exposait au Salon de Bruxelles en janvier 1953 la version définitive de sa grande berline de luxe, la 2400, inspirée par les travaux de l'aérodynamicien allemand Kamm. Sa silhouette présentait un profil qui n'était pas offrir quelques similitudes avec celui de la Ford Vedette française dévoilée en octobre 1948. Mais il s'agissait dans le cas de l'allemande d'une Vedette très étirée.
Le " Razor Edge " (littéralement bord de rasoir), style caractérisé par des lignes tranchantes, fut un courant stylistique très à la mode durant les années quarante et cinquante en Grande Bretagne, comme en témoignent ces Daimler Straight Eight, Jensen PW, Rolls Royce Silver Wraith et Triumph Renow.
Jensen lançait en octobre 1949 un nouveau modèle, le cabriolet Interceptor. Sa carrosserie préfigurait celle de l'Austin A40 Sports, commercialisée l'année suivante. Mais il ne s'agissait en aucun cas d'un plagiat de la BMC. Eric Neale, styliste chez Jensen depuis 1946, auteur des lignes de l'Interceptor, avait proposé son dessin à Leonard Lord. Le patron de la BMC lui demanda d'étudier une carrosserie de style similaire, en plus petit, pour l'A40 Sports. Jensen en assura même la production à 4011 exemplaires jusqu'en 1953.
Dessinée par le studio Loewy, la ligne élégante du coupé Sunbeam Rapier Mk1 dévoilé au Salon de Londres en octobre 1955 évoque irrésistiblement celle du coupé Studebaker 1953. Cela n’a rien d’étonnant, puisque les deux voitures ont été dessinées par les équipes de Raymond Loewy.
Carl Borgward dévoilait au Salon de Genève en mars 1949 le coach Hansa 1500, la première voiture allemande de série à ligne ponton intégral. La Ford 1949, présentée quelques mois plus tôt, a manifestement influencé les stylistes de Brême.
En 1961, la Fabrica Nacional de Motores, constructeur brésilien, entreprenait la construction sous licence de l'Alfa Romeo 2000. En 1966, cette voiture fut proposée en version coupé baptisée Onça (Jaguar), dotée d'une carrosserie originale aux forts accents de Ford Mustang.
Cette Cadillac Jacqueline de 1961, imaginée par Pininfarina, adoptait un dessin de calandre et de feux arrière que l'on allait retrouver dès 1965 sur la Peugeot 204. Pour en savoir plus sur la Jacqueline : http://www.leblogauto.com
Autobianchi, filiale de Fiat, commercialisait la citadine A 112 en 1969. Celle ci connut une très belle carrière puisque le dernière série (la huitième) fut dévoilée en 1985. C'est précisément cette année là que Nissan présentait la BE-1. Ce modèle hors du commun, à mi chemin entre l'A 112 et l'Austin Mini, s'inscrivait dans un nouveau courant néo rétro qui vit aussi naître chez le même constructeur les Pao, Figaro et S-Cargo.
La Chevrolet Vega née en 1971, qui s'insérait avec la Ford Pinto et l'AMC Gremlin dans la catégorie des subcompactes, adoptait un style très européen, qui n'était pas sans évoquer dans sa version Sedan les lignes du ... Coupé Fiat 124 né en 1967.
Certes, cette comparaison peu agacer, et ne manque pas d'ironie. Mais l'agacement et l'ironie peuvent surtout se retourner vers " Volkswagen Group ", propriétaire de Bentley. A quand la version Diesel à l'image du Cayenne ? WO doit se retourner dans sa tombe.
Les luxueuses limousines soviétiques suivaient à la fin des années 60 les mêmes courants stylistiques qu'aux Etats Unis, mais en adoptant des formes encore plus anguleuses, plus austères, voir plus maladroites. Ainsi, la ZIS 114 succédait en 1967 à la ZIS 111 G. Longue de 6,30 mètres, la ZIS 114 s'apparentait aux productions des carrossiers indépendants américains sur base Lincoln ou Imperial. Son V8 en alliage léger de près de sept litres de cylindrée procurait l'honorable puissance de 300 ch, propulsant cet engin de près de trois tonnes jusqu'à 190 km/h. En 1972, une berline 117 à l'empattement plus court de 58 centimètres complétait l'offre. Elle fut étudiée dans l'éventualité d'une commercialisation vers une clientèle privée, tant en URSS qu'à l'étranger. Les ZIS 114 et 117 survécurent presque jusqu'aux dernières années du régime soviétique, puisque l'ultime modèle fut assemblé en 1985.
La plupart des berlines de la fin des années quarante et du début des années cinquante adoptèrent l'esthétique ponton, caractérisée par des ailes totalement intégrées. Les voitures présentées ici ajoutaient à ce trait de style un coffre arrière tout en rondeurs : Kaiser de 1947, Borgward Hansa de 1949, Fiat 1400 de 1950 ou Skoda 1200 de 1952. En 1953, la Riley Pathfinder ne faisait que parfaire le concept avec des lignes plus tendues, tandis qu'en 1993, l'Aston Martin Lagonda Vignale proposait un clin d'oeil à ce passé révolu.
En mai 1973, une nouvelle génération de Nissan Sunny voyait le jour. Elle était diffusée en berline quatre portes, berline deux portes, break et coupé. En France, une partie de la gamme Sunny fut vendue sous l'appellation Datsun 120 Y. La berline Sunny imitait la Buick Skylark du début des années 70 en réduction. Mais ses formes d'un goût discutable s'accommodaient mal à un châssis aussi court. La berline Sunny paraissait haute sur patte.
James Young signa en 1952 cette carrosserie pour une Bentley Mk VI. La petite histoire nous apprend que celle ci fut en définitive réalisée par Pierre Brandone, carrossier cannois, dans le cadre d'une mission de neuf mois en Angleterre. Le dessin se voulait très consensuel, avec un profil qui rappelait les Buick contemporaines, tandis que la face avant imitait l'Alfa Romeo 1900 dévoilée en octobre 1950.
Talbot puisa des idées dans les productions SS britanniques (futures Jaguar) durant les années 30. En 1951, c'est le suisse Graber qui dessina cette carrosserie sur un châssis Lago Grand Sport. Ici encore, l'inspiration Jaguar XK 120, apparue en 1948, est évidente. Il en est de même pour cette très marginale Panhard Veritas.
Kia poursuit sa conquête de la planète, avec enfin de jolies automobiles. Dans le cas de l'Optima présentée en mars 2010, l'inspiration semble avoir trouvé sa source chez Jaguar.
La Skoda Fabia née en 2006 semblait s'inspirer avec quelques centimètres de plus du best seller de Suzuki, la Swift de 2004.
L'Alfa Romeo Pandion dessinée chez Bertone et exposée en mars 2010 au salon de Genève commémorait le 75ème anniversaire du carrossier italien, ainsi que le centenaire du constructeur automobile. Dotée d'une mécanique de 8C, la Pandion se caractérisait par un curieux mélange de galbes et une implantation originale des surfaces vitrées. Quelques mois plus tôt, au salon de Francfort 2009, BMW avait dévoilé le concept car Vision, un véhicule hybride diesel électrique. La ressemblance est troublante entre ces deux GT du 21ème siècle. Copie avérée (mais de qui sur qui ?) ou nouveau design dans l'air du temps ?
Dans la gamme Lotus, l'Europa présentée en mars 2006 se situe à mi chemin entre la super sportive Elite et la bourgeoise Evora. Elle a servi de base à l'élaboration du concept car Dodge Circuit EV, une sportive 100 % électrique dévoilée au salon de Détroit en janvier 2009.
Citroën présentait en 2000 le concept car Osmose. Toyota exposait sa RiN en 2007 : mêmes larges portes coulissantes, même visibilité du sol au plafond .... La firme aux chevrons avait une longueur d'avance !
Les constructeurs japonais ont longtemps copié les européens, avant d'imaginer un style qui leur soit propre. En 1952, Datsun proposait son premier cabriolet DC-3 au style maladroitement inspiré des MG d'après guerre.
Sur le marché américain de l'immédiat après guerre, la Frazer de 1947 innovait avec des lignes nettes, sans décoration outrancière, initiées par le carrossier et créateur Howard Darrin. L'Alfa Romeo 1900, présentée officiellement au salon de Paris en 1950, véritable modèle du renouveau de la marque né pour remplacer les vieillissantes et trop gourmandes 6C 2500, arborait un style dans le même esprit, mais à une échelle plus européenne.
L'Ogle SX 1000, assemblée sur une base de Mini, fut commercialisée à une soixantaine d'exemplaires en 1963 et 1964. Son dessin était l'oeuvre de David Ogle, designer britannique. Pur produit de la British Leyland, l'Austin Allegro de 1973, imaginée sous la responsabilité de Harris Mann pour le style, bien que plus volumineuse et dotée de quatre portes, pouvait rappeler à certains égards les lignes de la SX 1000.
On peut douter que les ingénieurs qui ont conçu la Buick Reatta (1988-1991) connaissaient l'existence même de notre Matra M 530 (1967-1973). Le parallèle entre ces deux profils relève donc plus de l'anecdote.
Commercialisée à partir de 1957, la Volvo Amazon prenait ses distances par rapport au style des voitures américaines, dont Volvo s'inspirait depuis ses débuts. Seule la calandre des premiers modèles rappelait celle des Imperial de 1955.
Certes, l'échelle n'est pas la même, le prestige des deux marques non plus, et le tarif des autos sans aucune commune mesure, mais tout de même, cette similitude ...
Lorsque Giugiaro dévoila le concept car Alfa Romeo Visconti en 2003, il ne cacha pas s'être inspiré de ses précédentes réalisations pour Bugatti, notamment la EB 112 de 1993 et la EB 218 de 1999.
Si la conception du Spyder Lancia Beta présenté en 1974 était l'oeuvre de Pininfarina, c'est Zagato qui en assura l'assemblage. D'ailleurs, sur le marché américain, le Spyder portait le nom de Lancia Zagato. En 1975, Bristol et Zagato décidaient de collaborer à l'élaboration d'un nouveau modèle. Zagato était réputé à cette époque pour ses carrosseries aérodynamiques. On ne pouvait donc être que surpris face aux lignes en coin de la nouvelle 412, d'autant plus que Bristol n'avait pas habitué son public à des formes aussi rigides. Les stylistes de Zagato semblaient avoir momentanément perdu leur inspiration.
Le concept car Ferrari Rainbow dessiné par Bertone en 1976 reprenait des thèmes déjà exploités par le carrossier italien sur la Fiat X 1/9 de 1972.
On retrouve indéniablement le même langage stylistique sur l'Audi Quartz de 1981 et sur l'Alfa Romeo GTV présentée pourtant treize ans plus tard, au salon de Paris 1994.
Avant d'imposer leur propre style, les japonais s'inspirèrent tout au long des années 60 et 70 du travail des designers américains, comme peuvent en témoigner cette Plymouth Sapporo, en fait une réalisation 100 % Mitsubishi, et cette Ford Mustang contemporaine (fin des années 70).
La plupart des observateurs s'accordent à reconnaître que l'inspiration du dessin de l'arrière de la Laguna Coupé semble avoir été puisée du côté de Gaydon .
Sur le thème de la C3 Pluriel, il est tentant de faire un parallèle entre la Citroën et l'Aixam Scouty. La teinte orange, le pare brise bombé, la carrosserie ouverte, le décor ... tout y est !
Mitsubishi Lancer et Peugeot 505 : coffre en pente douce, blocs optiques, emplacement de la plaque d'immatriculation, pare-chocs noirs. Ces deux voitures furent présentées en 1979, en mars pour la Mitsubishi, en mai pour la Peugeot. La française était sensiblement plus volumineuse.
Tout est dans le regard, AMC Pacer d'une part, Mazda 323 d'autre part.
La Daihatsu Naked est commercialisée au Japon depuis 1999, après avoir été présentée sous la forme d'un concept car lors du salon de Tokyo 1997. Cette petite voiture de 3,40 mètres de long, par le dépouillement de son design, s'inscrit dans la lignée des Renault 4 ou Fiat Panda, mais avec un look de Hummer des villes.
Le mariage de Mazda et de Ford n'était pas encore d'actualité à la fin des années 60. La ressemblance entre les faces avant de cette Mazda 1000 et de la Ford Capri de première génération est pourtant troublante. La première fut présentée en 1967, la seconde en 1969. Le dessin de la Mazda était une oeuvre nippone qui ne faisait appel à aucune aide d'un quelconque designer européen, contrairement à ce que pouvait laisser supposer ses justes proportions et ses lignes agréables.
Aston Martin DB/4 Jet en noir et blanc, salon de Genève 1961 et Ferrari 250 GT en couleurs, salon de Genève 1962. De 1959 à 1965, Giugiaro occupait le poste de responsable du style chez Bertone.
La Datsun 120 et la Citroën SM portaient le même type de lunette.
Renault, Jensen, même face avant. L'anglaise peut prétendre à l'antériorité.
La partie frontale de la Toyota Celica, la découpe des ailes avant de la Mazda RX 8, la lunette de la Maserati Merak, les feux arrière de la Ford Mustang. Résultat : la Mazel Identity, présentée au salon de Genève 2006.
Au coeur des années 80, les artisans américains n'avaient aucun état d'âme à copier les oeuvres de Pininfarina. Au dessus de la Ferrari 308, le coupé GTF de Custom Design Associates, à mécanique Ford Pinto. En dessous, le coupé Stiletto à mécanique Chevrolet Camaro produit par Roaring Twenties Motor Car.
La firme Adler créée en 1900 fabriqua juste avant la seconde guerre mondiale ce modèle 2.5 litres, équipé d'un 6 cylindres, et carrossé par Karmann. Le style rappelle la Coccinelle Cabriolet du même Karmann produite après guerre. La production de Adler cessa lors de l'entrée en guerre de l'Allemagne.
Trois automobiles au profil très semblable : La première est une Aston Martin V8 dessinée par le carrossier britannique Ogle et présentée lors du salon de Montréal en 1972. Elle fut fabriquée en deux exemplaires. La deuxième est une Holden Torana GT de 1970 demeurée au stade de concept car. La troisième est une Maserati Khamsin, moins rare puisque produite " régulièrement " par la firme au trident de 1974 à 1982 à 421 exemplaires.
Alors que l'avenir de la firme dieppoise semblait bien sombre, Renault présentait en 1985 un nouveau modèle, la GTA, appelé à succéder à l'A 310. Face à l'indifférence générale de la clientèle pour son nouveau coupé, rudement concurrencé par les productions allemandes, la firme dieppoise tentait un dernier sursaut lors du salon de Genève en mars 1991 en dévoilant l'A 610. celle ci ne fut produite qu'à 762 exemplaires avant que le nom même d'Alpine ne disparaisse définitivement du paysage automobile contemporain. Le prototype de la SL fut dévoilé en 1986 par le département automobile de la GMF SA. Ses auteurs prévoyaient de l'équiper soit d'un 4 cylindres de 1995 cm3 et 165 ch, soit d'un V6 de 2458 cm3 et 200 ch. Dans ce second cas, la SL était supposée atteindre 250 km/h. L'inspiration Alpine était indéniable.
Au moment où la Ferrari 365 GT 2 + 2 quittait les chaînes de Maranello en 1971, Chevrolet présentait sa nouvelle Vega, modèle économique de la gamme. En dehors d'une classique Sedan et d'une break dénommé Estate, le constructeur américain proposait un coupé Hatchback, disponible en fin de carrière en version vitaminée Cosworth.
Le Toyota Mega Cruiser produit à partir de 1995 puisait sans aucun doute son inspiration auprès du Hummer H1. Il ne fut vendu qu'au Japon, et n'a jamais eu pour vocation d'être exporté en dehors de l'archipel.
La Laguna Estate diffusée par Renault à partir de 2001 a su séduire un large public grâce à ses lignes de break sportif. Le concept car Vision GST de Mercedes exposé à Détroit en janvier 2002 reprenait les mêmes idées que Renault au niveau de la forme du pavillon et de la courbe continue de la vitre de custode. Dans les deux cas, les feux arrière sont placés en opposition par rapport à cette vitre de custode.
Dans l'ordre : Renault Caravalle, Jaguar XK 150, Alfa Romeo 1900 et Llloyd Alexander. La première fut dessinée chez Ghia, et les trois autres fabriquées chez Ghia Aigle. Dans les quatre cas, un dénominateur commun : Pietro Frua.
Dans la catégorie boîte à chaussures, Chevrolet présentait en novembre 1981 la Celebrity. Avec son nouveau modèle intermédiaire, le constructeur généraliste de la General Motors adoptait un style fait de lignes tendues, avec un capot moteur en pente douce vers une calandre abrupte, et une lunette arrière presque verticale, si caractéristique du style US des années 80. Volvo, constructeur suédois pour lequel le marché américain a toujours constitué un important débouché, s'inspirait du style d'outre Atlantique en proposant son nouveau haut de gamme 760 en février 1982, qui fut décliné en version 740 aux motorisations plus modestes deux ans plus tard.
Le célèbre slogan " Elle a tout d'une grande " aurait pu s'appliquer à cette Lada 2107. Ce grossier replâtrage des anciennes Lada héritées de la coopération avec Fiat était disponible dans l'hexagone à partir de 1983. Ils ont du se marrer à Göteborg !
La collaboration entre Renault et Ital Design entamée au début des années 80 allait donner naissance à la Renault 21 en 1986. Les lignes de cette dernière avait déjà été aperçues sur le concept car Lancia Marlin en 1984. Ital Design s'était déjà fait sienne une spécialité qui consiste à revendre aux uns les projets refusés par les autres.
Le prototype AMX/3 fut dessiné sous l'autorité de Richard Teague en 1969 au sein d'AMC, tandis que la Pantera présentée en 1970 était l'oeuvre de Tom Tjaarda, alors designer attitré de De Tomaso.
Le 4 x4 Austin Gipsy fut présenté en 1957 en tant que concurrent du Land Rover. Techniquement, il reprenait les bases techniques de l'Austin Champ, véhicule tout terrain construit entre 1952 et 1955 principalement à destination de l'armée britannique. En 1968, lors de la création de la British Leyland, le Gipsy s'inclinait face au Land Rover.
BMW est l'unique propriétaire chez Rolls Royce depuis le 1er janvier 2003. Le constructeur allemand profitait de cet évènement pour présenter la Phantom, qui contrairement la Silver Seraph qui l'avait précédé, est un modèle totalement inédit, ne partageant plus rien avec les " populaires " série 7 ! Le style est massif. Il ne remporte pas l'adhésion généra-le, mais reconnaissons qu'il en impose. L'Imperial présentée à Détroit en janvier 2006 nous ramenait irrésistiblement vers la Phantom : les mêmes formes puissantes, la même stature orgueilleuse, le même style de calandre imposante, l'ouverture inversée des portes, les jantes pleines, etc ... Ce 4ème épisode de l'histoire d'Imperial allait il être durable ? Ou l'Imperial version 2006 n'allait t'elle demeurer qu'une étude de style parmi d'autres ? Il semble que l'on se soit dirigé vers la seconde hypothèse ...
Une Cadillac de 1948 et une ZIM produite en URSS. Les deux calandres paraissent interchangeables.
L'usine automobile de Zaporoje voyait le jour en 1958. Un premier prototype, une petite voiture d'allure semblable à la Fiat 600, dénommée Zaporojetz ZAZ 965, était dévoilée en 1959. Le modèle définitif de cette automobile à moteur arrière était présenté à la Foire de Leipzig en mars 1961. A l'exportation, la 965 était rebaptisée Yalta. ZAZ étudiait à partir de 1961 une autre voiture dans l'esprit des NSU, la 966. La 965 s'éclipsait à la fin des années 60 face à la 966 plus moderne.
Ce Landwind chinois a un air de déjà vu du côté de chez Opel : une copie presque conforme du Frontera ! Les organismes officiels qui ont testé le Landwind ont néanmoins émis plus que des réserves quand au danger que représente l'utilisation d'un tel engin sur route ouverte, notamment en cas de choc. De quoi compromettre son importation dans nos contrées à un prix défiant toute concurrence ?
Ces quatre automobiles (Hudson Commodore, Cadillac Fleetwood Seventy Five, Humber Super Snipe et Delahaye 180) sont assez représentatives de ce qu'étaient les limousines de haut de gamme au sortir de la seconde guerre mondiale. Les deux premières sont américaines, la troisième britannique et la quatrième française. Elles se caractérisent par des lignes hautes, des ailes marquées qui n'ont pas encore intégré le style ponton, des calandres imposantes, et une carrosserie proche du deux volumes.
Les rondeurs d'un coupé VW Karmann Ghia associées aux volumes d'un " business coupé " américain des années 40 vous conduisent aux lignes baroques de l'Isabella Coupé TS, chef d'oeuvre de Carl Borgward.
Le concept car Nissan FEV-II présenté au salon de Tokyo en 1995 adoptait des traits communs à la New Beetle. A moins que cela ne soit l'inverse !
La Loremo, pour Low Resistance Mobile, est pour l'instant un concept car. Le bicylindre turbodiesel de 20 ch de la version la plus économique, la LS, autorise une vitesse de pointe de 160 km/h, pour une consommation moyenne de 1,5 litre au 100 kilomètres. Une production en série est envisagée à l'horizon 2009. Les amateurs de Porsche 911 Targa ne seront pas dépaysés.
Le concept car Ghia Vignale TSX 4 (pour Touring Sport Extra-4-Wheel-Drive) était un luxueux break cinq portes basé sur une mécanique de Ford Tempo. Il fut présenté en 1984. Cinq ans plus tard, en 1989, Mazda dévoilait un nouveau break longiligne et racé sur base 626. Le constructeur japonais dont une partie majeure du capital appartenait encore à Ford (33,4 % depuis 1996, contre 25 % de 1979 à 1996) était la tête de pont de géant américain en Asie.
A l'image de la Corvair, la ligne - banale - de la Falcon semble avoir inspiré de nombreux constructeurs : Vauxhall VX 4/90, Datsun 2000 et Audi Super 90 pour ne citer que quelques exemples.
La Zhonghua Junjie, d'inspiration BMW Série 3, est d'origine chinoise. Elle est dotée d'une mécanique Mitsubishi. Son constructeur, Brilliance, produit déjà des BMW sous licence pour le marché local.
Toyota prenait part au capital de Lotus à la fin des années 70. D'une part, la firme britannique était à la recherche de capitaux frais, d'autre part Toyota était intéressé par le savoir faire de Lotus dans la conception de voitures sportives. Outre les partages de technologies, ce n'est donc pas totalement par hasard que l'on retrouvait certaines similitudes esthétiques entre la Toyota Supra et la Lotus Excel contemporaine : jantes à bâtons, feux arrière, phares escamotables, et surtout un profil très ressemblant.
La Fiat 130 présentée au salon de Genève 1969 remplaçait la berline 2300. L'ambition de son constructeur était de s'attaquer aux Jaguar, Mercedes ou BMW sur le marché des grandes routières. Hélas, Fiat a toujours peiné à trouver sa légitimité dans le haut de gamme, et la berline 130 s'éclipsait en 1977 après que seulement 15 100 voitures furent produites. Fiat était l'unique propriétaire d'Autobianchi depuis 1967. L'A 111 dévoilée en mai 1969 semblait concurrencer les Fiat. En réalité, l'objectif du géant italien était de récupérer les clients lassés par l'hégémonie de Fiat avec une voiture plus attrayante dotée d'une mécanique plus puissante. Cette parenté avec la marque de Turin suffisait à expliquer la ressemblance entre l'A 111 et la Fiat 130. La " carrière " de l'A 111 s'achevait en 1973, après que 56 900 voitures furent fabriquées.
La De Tomaso Mangusta permettait au pilote constructeur argentin de faire ses premiers pas dans le monde des GT italo-américaines. Elle fut présentée sous forme de prototype lors du salon de Turin en octobre 1966. Son dessin était l'oeuvre de Giugiaro. Le concept car d'Autobianchi sobrement appelé " coupé " fut dessiné par le Centro Stile Fiat, et exposé à Turin en 1968. Mais ce n'était qu'une coque vide, sans organe mécanique.
Une nouvelle AC Ace était dévoilée en octobre 1993 lors du Salon de Londres. Sa production débutait en 1994. Xavier De la Chapelle proposait pour sa part son roadster à partir de 1998. Retrouvez le roadster De la Chapelle sur le site de l'Automobile Sportive.
Le concept car Bertone Runabout peut être considéré comme un premier brouillon de la Fiat X 1/9. Notez sa face avant façon " Stratos " du même Bertone.
Le constructeur coréen Hyundai présentait en 1984 la Stellar, dont le dessin de la carrosserie provenait du bureau de style d'Ital Design. Cette berline était dotée d'une mécanique Mitsubishi 1,4 ou 1,6 litres. Giugiaro venait de faire fonctionner la photocopieuse avec l'option " réduction ", huit ans après avoir présenté la Maserati Quattroporte II.
La Honda N 360, conçue dans le même esprit que la Mini britannique, était l'une des vedettes du salon de Tokyo de 1966. Elle était commercialisée à partir de mars 1967. Lors du salon de Turin de 1969, Autobianchi présentait l'A 112, une petite traction avant dont la carrière allait se prolonger jusqu'en 1985.
La calandre, les fins pare chocs chromés, les baguettes latérales de protection, la courbe du capot moteur et des ailes arrière ... tout semblait rapprocher la populaire Mazda 616 de 1970 de la prestigieuse Fiat Dino de 1967. Tout ... sauf le prix.
La Mazda Luce Rotary RX-4 fut commercialisée à partir du salon de Tokyo en 1972. La face avant de la Plymouth Satellite de 1971 a manifestement inspiré les designers nippons.
La Mazda R 130 fut dévoilée au salon de Tokyo en 1968. Lors du salon de Paris de 1970, Opel exposait son coupé Manta, qui était enfin une réponse à la Capri de Ford. Elle avait en commun avec la Mazda la fluidité de ses formes et le dessin de toute la partie frontale.
Le constructeur russe ZIL fabriqua à partir de 1979 la 115, une version légèrement modernisée de la 114, dans un style proche de celui de la Mercedes 600. La production de cette voiture aux formes très angulaires demeurait extrêmement confidentielle. En effet, l'activité principale des usines ZIL demeurait la construction de poids lourds. En 1985, la 115 était rebaptisée 41041 pour la berline à cinq places, et 41047 pour la limousine à sept places. La limousine pesait 3,3 tonnes et était capable d'atteindre 200 km/h. La consommation moyenne était de 35 litres au 100 km. La production n'excédait pas une vingtaine de voitures par an. La production de ces mastodontes s'achevait avec la chute du régime soviétique. Les ZIL demeurent à jamais parmi les symboles d'une grande nation et de son régime déchu. Les nouveaux riches russes et le gouvernement en place roulent désormais en Mercedes, Audi ou BMW, bien plus abouties techniquement.
La Chevrolet Monza voyait le jour en 1974. Elle avait son équivalent chez Buick sous le nom de Skyhawk et chez Oldsmobile sous l'appellation Starfire. Dans le contexte des années 70, ses formes étaient sobres au regard des autres productions de la General Motors. L'Opel Manta illustrée ici appartient à la seconde génération (1975) de ce modèle. Elle fut dans un premier temps présentée avec une carrosserie trois volumes, puis à partir de 1979 dans cette version Liftback à hayon qui semble s'être inspirée du coupé Monza. La carrière de la Manta se poursuivit jusqu'en 1988. Elle était remplacée par la Calibra en 1989.
D'une part, l'Alpine Berlinette, d'autre part l'ATS 2500. La découpe des surfaces vitrées était différente, mais l'air de famille était indéniable.
La face avant de la Covini B24 Turbocooler de 1981 présentait quelques ressemblances avec celle de la Ferrari BB. La Covini était équipée d'un 4 cylindres turbo diesel de 2393 cm3 et 130 ch. Sa vitesse maximum était de 205 km/h.
La 240 Z succédait au cabriolet Fairlady dans la gamme Datsun. Le " copieur " avait changé de camp, et devenait le " copié ". En effet, le constructeur turque Otosan semble s'être inspiré de la voiture japonaise quand il dessina son modèle Anadol STC-16.
Depuis bientôt un demi siècle, dans un premier temps de manière très discrète, les japonais ont commencé leur invasion du marché américain, allant même aujourd'hui jusqu'à déstabiliser les trois grand constructeurs historiques, Ford, General Motors et Chrysler. Longtemps accusé de copier, les japonais ont su depuis imposer leurs propres idées. Au coeurs des seventies, Mitsubishi était encore très attentif aux courants stylistiques d'outre Atlantique, comme peu en témoigner cette Colt Lancer très inspirée de la Chevrolet Vega.
Nous sommes en 1965. John Zachary De Lorean était alors président de la division Pontiac. L'une des missions qu'il s'était assigné était de faire revivre cette marque, de lui donner plus de sex appeal. Pour cela, il imagina une sportive qu'il souhaitait économique à l'achat, mais dotée de tous les attraits esthétiques pour séduire. La Banshee, fruit de cette réflexion, devait être commercialisée à un tarif proche de celui de la Mustang, mais devait être aussi séduisante qu'une Corvette, produite par la même General Motors. Ce projet ne vit toutefois pas le jour sur le plan commercial, les dirigeants de la GM ayant sans doute craint la concurrence interne qu'aurait pu engendrer un tel modèle. Le développement de la Banshee était quasiment terminé. Ce projet original de De Lorean rejoignit les réserves de la General Motors. La 3ème génération de Corvette (1968-1982) adoptait un style résolument proche de celui de la Banshee.
La Maserati Indy était dévoilée en temps que prototype au salon de Turin en novembre 1968, puis en mars de l'années suivante à Genève en version de série. Sa carrosserie était signé Alfredo Vignale. Elle présentait quelques ressemblances avec la Ghibli de Giugiaro présentée deux ans plus tôt. L'année 1968 avait aussi vu l'apparition du prototype Fiat Dino Ginevra conçu par Pininfarina.
D'un côté, la suédoise Saab 900, de l'autre, la Dacia 1310 made in Roumania issue de notre Renault 12. Carrosserie trois volumes, coffre en pente douce, protections en noir mat d'époque rapprochent ces deux automobiles.
Un oeil peu averti pouvait confondre les profils d'une Lancia Flavia de 1960, d'une Simca 1300 de 1963 et d'une Mazda 1500 de 1966.
Bentley Cresta, " specially designed Facel-Farina Body, manufactured by Facel Métallon Co, Paris, and approved by Bentley Motors ". Un " brouillon " de Ford Comète ?
Un prototype de coupé Ford Anglia ? Que nenni. Il s'agit en fait d'un exercice de style mené par Pinin Farina en 1955 sur base Fiat 800.
La Subaru R-2 était dévoilée au salon de Tokyo en 1969. Elle succédait à la rondouillarde 360, en prenant des airs de Fiat 850. Comme celle-ci, son moteur était à l'arrière. La R-2 était remplacée au salon de Tokyo 1972 par la Rex. Elle n'aura donc vécu que trois ans.
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