Mini One - Infiniti Kuraza


Mini

BMW était le propriétaire de Rover depuis 1994, mais ne parvint jamais à redresser les comptes du groupe automobile britannique, et y laissa même quelques plumes. Le constructeur allemand sauvait les meubles en conservant la marque Mini après la revente du groupe Rover en 2000 à des investisseurs privés. Initialement présentée sous la forme d'un prototype au Salon de Francfort en 1997, la version de série fut exposée en 2000 au Mondial de l'Automobile de Paris. La nouvelle Mini rencontrait d'emblée un succès considérable.

Elle mariait en effet avec un certain bonheur la modernité (airbag, antipatinage, ABS, etc ...) et le charme délicieusement rétro d'une silhouette devenue mythique après quarante ans d'existence, et habilement réactualisée. Les designers et ingénieurs de BMW avaient su conserver les caractéristiques de la Mini d'Alec Issigonis : les roues aux quatre coins, le centre de gravité bas, des lignes simples mais efficaces et une très bonne habitabilité pour la catégorie. Même les grands cadrans ronds de l'habitacle évoquaient le dessin du tableau de bord des premières Mini.

A l'image des New Beetle, Ford Thunderbird, Fiat Trepiuno, BMW Z8 ou autre récente Dodge Chargeur, la Mini surfe encore aujourd'hui sur la vague néo-rétro de ce nouveau millénaire. Mini est devenu une marque à part entière, et si la conception est allemande, la production demeure toujours britannique.


Le prototype que Chatenet, constructeur français de voitures sans permis, exposait au Mondial 2006, semble s'inspirer de la Mini de chez BMW. Il est entré depuis en production sous le nom de CH26.


Infiniti Kuraza

Infiniti est la marque de prestige de Nissan. Le concept car Infiniti Kuraza, un imposant SUV à six portes, une sorte de Mini à grande échelle, fut exposé au Salon de Détroit en janvier 2005. A travers ce concept car, Nissan a souhaité privilégies la recherche d'un espace habitable spacieux et apaisant, aménagé avec goût dans la tradition japonaise. On notait ainsi le mariage de matériaux nobles - boiseries, soie, cuir - et de matières plus modernes tel que l'aluminium. La Kuraza était par ailleurs dotée de nombreuses avancées technologiques. Par contre, l'aspect purement mécanique ne fut pas mis en avant lors de sa présentation .

L'accès à l'habitacle se faisait par l'une des six portes, chacune donnant accès à l'un des six luxueux sièges individuels séparés par une immense arche centrale. Les portes du milieu et de l'arrière étaient à ouverture opposée.

Kojii Nagano, à la tête du projet de la Kuraza, comparait sa création à la pièce d'une maison que l'on n'utilise pas au quotidien (la salle à manger par exemple, ou une chambre pour les invités), mais qui en impose par son aspect luxueux et reposant. D'un point de vue design, on pouvait regretter à mi-toit le décroché qui rompt l'harmonie générale.

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