Panhard Junior- AWZ P70 Coupé - Nissan Figaro


Panhard Junior

Le contexte économique difficile de la reconstruction après guerre n'empêchait pas Panhard d'être le premier constructeur français à proposer à sa clientèle une voiture à tendance sportive à prix modéré : la Junior. La cible visée était celle des jeunes conducteurs. Sans renoncer à produire une voiture performante, le prix de vente devait rester très compétitif. Cela incita Panhard à utiliser un maximum d'éléments issus de la Dyna, et à imaginer une carrosserie simple à assembler. Le 2 cylindres de 745 cm3 développait 35 ch.

Le public accueillit favorablement la charmant cabriolet lors du rendez-vous parisien de 1951. La décision fut prise de mettre la Junior en production rapidement, afin de pouvoir la commercialiser dès le printemps 1952. Panhard réussit le pari de vendre son roadster moins cher que sa berline Dyna. Mais à ce prix, il n'y avait ni housse de capote, ni garniture de portes, ni chauffage. Ces équipements étaient disponibles en option. La voiture n'était plus en aluminium comme la berline, mais en tôle d'acier.

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AWZ P70 Coupé

Les premières voitures d'Allemagne de l'Est d'après guerre sortaient de l'usine de Zwijau dès 1948. Celle ci fut fondée en 1904, et produisait des Horch et des Audi avant la seconde guerre. L'usine passée sous contrôle soviétique fut nationalisée par le nouveau régime communiste. Commercialisée sous le nom de IFA F8, la première voiture était un modèle aux lignes dépassées dérivé de la DKW d'avant guerre. L'IFA F8 fut construite jusqu'en 1955, puis remplacée par la AWZ P70.

L'AWZ P70 était disponible en différentes carrosseries : Limousine (un réalité un coach deux portes), Coupé et Kombi (break). Le moteur deux temps, deux cylindres de 684 cm3 était le même que celui de l'IFA F8. Ce fut la première voiture allemande fabriquée en grande série avec une carrosserie en fibre de verre.

La Trabant lui succédait en août 1958, mais la version Coupé avait disparu du programme de production.


Nissan Figaro

A leurs débuts durant les années 50 et 60, les constructeurs japonais suivaient les modes, en s'inspirant des productions européennes ou américaines. Avec la Figaro, Nissan amorçait une tendance inverse, en créant une nouvelle niche de marché, qui s'appuyait sur la fibre nostalgique et l'engouement croissant pour les " voitures jouets ". Ces automobiles puisent leur inspiration dans les modèles des années 40 à 70. Dans le cas présent, l'esprit Panhard Junior est assez présent. Quinze ans après la Figaro, le succès des PT Cruiser, New Beetle ou Mini de BMW confirmait cette tendance.

La Nissan Figaro fut produite à 20 000 exemplaires en 1991 et 1992. La demande dépassa largement l'offre. Pour calmer les ardeurs des candidats à l'achat de cette automobile, un loterie fut organisée. Seuls les vainqueurs avaient le droit de passer commande. La mécanique était empruntée à la Nissan Micra. La Figaro était dotée d'un équipement très complet. Trois teintes seulement furent disponibles durant sa courte existence. La voiture était initialement réservée au marché japonais. De rares exemplaires furent importés pour quelques riches ladies britanniques, qui jugeaient certainement leur Mini nationale trop banale.

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