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Descriptif
192 pages
Cote d'amour : 9/10 Le pitch Henri Chapron installe sa carrosserie dans l'ouest parisien en 1919 ; sa spécialisation de sellier lui apporte rapidement une clientèle régulière qui apprécie la grande qualité de son ouvrage. Dans les années 1920, il se forge une solide réputation de classicisme et de travail sérieux qui va lui ouvrir, dès 1930, les portes des grandes marques françaises de prestige que sont Delahaye et Delage. Installé à Levallois-Perret, à la désormais historique adresse du 114-116 avenue Aristide Briand, il devient le fournisseur officiel des carrosseries de décapotables et des coaches de ces deux marques. Dans les années 1930, Henri Chapron signe les plus élégantes et les plus luxueuses automobiles françaises et européennes. Après guerre, alors que ses concurrents disparaissent les uns après les autres, il maintient la tradition du bon goût français en réalisant les Delahaye 235, les dernières Talbot-Lago et quelques magnifiques Salmson. En 1956, la naissance de la mythique Citroën DS scelle le destin d'Henri Chapron. Devenu le carrossier officiel de la présidence de la République, il signe les limousines des présidents Coty, de Gaulle, Pompidou puis Giscard d'Estaing. Aujourd'hui encore, le nom d'Henri Chapron brille sur les deux SM décapotables de l'Élysée.
Cet ouvrage retrace l'histoire d'Henri
Chapron et de sa carrosserie, de 1886 à 1986, et il aborde, en détail,
les modèles majeurs de la production du carrossier de Levallois. Le tout
est émaillé de souvenirs et d'interviews de personnes ayant côtoyé Henri
Chapron. L'auteur
Historien de l'automobile, Dominique Pagneux est bien connu pour ses
écrits dans plusieurs revues automobiles : LVA, l'Auto Journal,
Rétroviseur, Rétromania, Citroën Revue ... Il est l'auteur de plus d'une
trentaine de livres chez ETAI, notamment dans la série "
de mon père ". Authentique passionné et vrai connaisseur, ses
ouvrages ne déçoivent pas. Plan du livre
La carrosserie Chapron et son histoire Les plus Le seul ouvrage sur le
sujet Quelques regrets ...
Plusieurs photos auraient gagné à être plus
grandes A noter L'auteur du livre n'avait que neuf ans quand au Salon de Paris, Henri Chapron le fit monter à bord de la berline Opéra, en ne manquant pas de lui donner une photo de la voiture en souvenir. Adulte, il regrettait qu'aucun historien ne se soit penché sur l'histoire de cette entreprise. Il décida par ce livre de combler cette lacune. Extrait de Gazoline N° 173 de janvier 2003. Stéphane Geffray recueille les propos de Dominique Pagneux. SG : Madame Chapron n'a t'elle pas souhaité apporter sa contribution à votre ouvrage ? DP : Pas vraiment. Il faut savoir que Mme Chapron monnaie tout accès à ses archives, ce qui, dès l'abord, ne facilitait pas le contact. Elle a bien voulu cependant me communiquer des données importantes, en particulier sur les chiffres de production. Mais lorsqu'elle a découvert avant parution certains témoignages, elle m'a retiré l'autorisation d'exploiter ces données ... De même, elle a exigé de ne plus apparaître dans le livre, et, surtout, que soit retirée de la vente la première édition. Ce qui a été fait, avec les difficultés que l'on imagine pour l'éditeur. Je n'ai pas rencontré du tout le même accueil de la part de Mme Chapron-Zappi, la fille d'Henri Chapron née de son premier mariage. SG : Dans ces conditions, estimez-vous que votre ouvrage reste incomplet ? DP : Evidemment ! D'abord parce que l'oeuvre de Chapron mériterait à mes yeux plusieurs volumes. Ensuite, parce que, pour cet ouvrage précis, ont été retirés des documents essentiels. Et il est infiniment regrettable que le souvenir de la dernière grande carrosserie française soit entre les mains de personnes qui le considèrent comme une marchandise, et non comme un élément de notre patrimoine culturel. La réponse du berger à la
bergère peut être lue ici :
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