Le Grand Livre de l'Automobile Belge
Descriptif Le Grand Livre de l'Automobile
Belge Editeur : FSA
Cote d'amour : 9/10 Le pitch Issue de la préface de Thierry Van Kan, président de la Fédération Belge de l'Automobile et du cycle :
Demandez au Belge moyen de citer cinq marques
automobiles de notre pays. Très probablement, seule Minerva lui viendra à
l'esprit. Pourtant, la Belgique possède une riche histoire dans ce domaine
: au début du siècle dernier, on y dénombrait plus de cent constructeurs. Hélas, l'automobile belge n'était pas promise à un long avenir. La première guerre mécanisée a laissé de profondes cicatrices dans le pays et son tissu industriel. Après le conflit, les nations alliées se sont focalisées sur la production de masse. Impossible, pour une Belgique à genoux, de suivre le mouvement. Nombre de constructeurs n'y ont pas survécu. Les rares audacieux qui l'ont tenté manquaient de moyens et de plans modernisés. Quelques marques ont subsisté un temps, avant que la crise économique de 1929 ne vienne irrémédiablement briser leurs derniers espoirs. Pour autant, la production automobile n'a pas cessé : quelques-unes des plus grandes marques du monde se sont installées dans notre pays pour y assembler des véhicules destinés au marché de l'Europe occidentale. Dès 1922, Ford donnait l'exemple en construisant une usine de montage dans le port d'Anvers ; General Motors suivait deux ans plus tard. La liste des constructeurs étrangers qui ont opéré en Belgique est impressionnante. Jusqu'à la fin du siècle dernier, notre pays assemblait plus de voitures par millier d'habitants qu'aucun autre, alors que les marques locales avaient disparu depuis longtemps. Il y a plus de trente ans, Jacques et Yvette Kupélian ont coécrit avec Jacques Sirtaine un magnifique ouvrage sur l'histoire de l'automobile en Belgique. Cette somme est aujourd'hui rééditée grâce à Jacques Deneef et la FSA, la Fondation belge pour le patrimoine automobile, une entité de la Fondation Roi Baudouin. Les auteurs, Jacques et Yvette Kupélian, étaient encore là pour prêter leur concours à ce qu'ils considèrent un peu comme l'oeuvre de leur vie. Ils ont donc enrichi cette nouvelle édition, en y ajoutant des illustrations rassemblées au fil des ans. Vous tenez entre vos mains un bel hommage à nos innombrables compatriotes qui ont fait évoluer l'automobile. Cette histoire de la production nationale dresse aussi un captivant tableau du développement industriel belge des 125 dernières années.
Jacques Kupélian est ingénieur civil, et expert
de l'histoire automobile. Yvette Kupélain est collectionneuse d'automobilia.
Jacques Sirtaine est juriste. Il a collaboré avec les Kupélian pour de
nombreuses publications. Plan du livre Introduction L'introduction reprend sur une page
détaillée les principales étapes de
l'histoire de l'industrie automobile belge. Le chapitre I consacré
aux
précurseurs du 19ème siècle comporte trois pages. Ce texte n'est pas structuré par nom de constructeur,
car sont ici traités des projets plus ou moins isolés sans véritable
production en série. Le chapitre II, le plus
conséquent de cet ouvrage, comporte 160 pages. Il est consacré aux "
marques d'intérêt historique ". Les auteurs ont choisi pour cette section
un classement par " ordre d'importance " (?). Les textes consacrés aux plus grandes des grandes marques font
l'objet d'une division par paragraphe, chacun comportant un titre. 75
pages sont ensuite consacrées dans le chapitre III aux petites
marques. Ici, le classement est chronologique, depuis la voiture de
Maurice le Blant en 1892 jusqu'au récent " revival " de la marque
Imperia. Le
longueur du texte est variable selon les marques traitées, d'une ligne à
près de deux pages. Plus de 200 constructeurs sont mentionnés ou étudiés. Le chapitre IV évoque l'industrie automobile belge
du 21ème siècle, en précisant qu'il s'agit pour l'essentiel d'implantations
locales de constructeurs étrangers : VW Audi, Volvo, Ford, Opel ... et
de quelques constructeurs de poids lourds. Enfin, sur les deux pages du
chapitre V, c'est l'histoire du Salon de l'Auto qui est racontée. En
fin d'ouvrage, sur plus d'une quarantaine de pages, l'ensemble des textes
sont traduits en anglais. Ce livre fort complet se termine par un index
alphabétique de près de 300 marques qui permet de retrouver son chemin
dans cette véritable encyclopédie. Les plus A classer dans la catégorie des " beaux
livres " Quelques regrets ...
RAS, un beau travail de recherche A noter Il s'agit d'une version revue et augmentée de l'ouvrage " L'Histoire de l'Automobile Belge " publié en 1979 chez EPA. Cette nouvelle édition parue en 2012 est publiée par la FSA (Fondation pour la Sauvegarde du patrimoine Automobile). L'objectif de cette fondation est de favoriser la connaissance et la conservation en Belgique du patrimoine belge, qu'il s'agisse de véhicules, d'automobilia, de documentation technique et journalistique, de livres, etc ... C'est une évidence, mais il convient de le préciser. Cet ouvrage traite évidemment pour l'essentiel d'automobiles nées dans la première partie du 20ème siècle. Parmi les grands constructeurs, seuls Minerva et Imperia ont produit des automobiles après-guerre, et parmi les plus de 200 petits constructeurs cités, seuls environ une cinquantaine ont exercé depuis la fin des années 40. Il existe une version néerlandaise de cet ouvrage, intitulée " Het Grote Boek van de Belgische Automobiel ". En toute modestie, les auteurs reconnaissent que leur travail comporte des lacunes, surtout dans le cas des petites marques. Pour les illustrations, ils se sont efforcés de reprendre uniquement des documents d'époque, et non des photos de voitures survivantes. Si l'essentiel de cet ouvrage est consacré à l'automobile, les constructeurs de poids lourds et autocars ne sont pas oubliés. Les auteurs sont belges, et parlent donc de " leur " pays et de " leur " production automobile. Quoi de plus normal ! Pour le plaisir des yeux, ici et là, nous sont proposées en pleine page des reproductions d'affiches publicitaires d'époque. Quand les auteurs de ces affiches sont identifiés, leur nom est mentionné. Le stock des livres neufs tend à s'épuiser, et les prix commencent à grimper. La Librairie Passion Automobile à Paris propose (juillet 2017) ses derniers exemplaires au prix compétitif de 75 euros.
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