L'Automobiliste
Le premier numéro de l'Automobiliste paraissait en octobre 1966, le dernier, le numéro 83, courant 1995. Le détail ci-dessous laisse apparaître une régularité de diffusion particulièrement chaotique.
Le numéro 1 était vendu 5 francs. Les prix évoluèrent de la manière suivante : 6 francs à partir du numéro 2, 8 francs à partir du numéro 22, 10 francs à partir du numéro 35, 15 francs à partir du numéro 45, 20 francs à partir du numéro 54, 30 francs du numéro 63 au numéro 80. Le prix de certains numéros doubles était plus élevé. Aucun prix n'était affiché sur les trois derniers numéros. Avec une moyenne équivalant à 7 à 8 euros de 2014, cette revue était sensiblement plus coûteuse que l'Anthologie Automobile, elle même plus chère que l'Album du Fanatique de l'Automobile. Le format de l'Automobiliste, revue à dos carré, est demeuré tout au long de son existence de 28 x 21 cm. La pagination était variable, d'une cinquantaine de pages pour les premiers numéros, à plus de 90 pour les numéros spéciaux. Sa moyenne était de cinquante à soixante pages. L'Automobiliste numéro 1 paraissait dix mois après le premier numéro de l'Album du Fanatique de l'Automobile (janvier 1966), mais deux ans avant l'Anthologie Automobile (septembre 1968). On notait l'absence de tout édito dans le numéro 1. Par contre, la publicité ne faisait pas défaut, qu'il s'agisse de vanter l'attrait des Peugeot 204 et 404, des équipements SEV Marchal, du coupé Lancia Flavia, de la Fiat 124 ou de la Matra Djet. En plus de relater divers évènements relatifs à l'automobile ancienne (course de côte de Saint Paul par un article signé ... Michel Audiard, le premier rallye Delage, celui du MG Club) et d'évoquer le musée de Sury et de Briare, un article était consacré à la marque Benjamin. La nouvelle revue publiait un large extrait de " l'Actualité Automobile " de 1925 qui donnait de nombreux conseils sur les réglages et l'entretien d'une Bugatti Brescia. Déjà, une quinzaine de petites annonces figuraient en fin d'édition. Quelques pages couleurs venaient égayer l'ensemble qui demeurait majoritairement en noir et blanc. On découvrait dans ce premier numéro le nom du directeur de la publication : Adrien Maeght. Pour mieux comprendre l'histoire familiale et son parcours personnel, vous êtes invitées à consulter l'excellent historique rédigé sur le site de la Galerie Maeght. Le rédacteur en chef s'appelait Louis Roland Neil. Deux autres rédacteurs étaient mentionnés : Albert Peuvergne et Philippe Leturcq. L'impression avait été réalisée au sein de l'entreprise familiale, ARTE. La rédaction et l'administration du magazine étaient situées au 13 rue Daguerre, dans le 14ème arrondissement de Paris. Pas plus de 1500 exemplaires de ce premier numéro auraient été imprimés selon l'éditeur.
Adrien Maeght et Jacques Prevert en 1956 A partir du numéro 2, on comprenait que pour l'essentiel la forme et le fond de cette revue étaient déjà installés, avec à la fois des études historiques sur des marques et des modèles, mais aussi des articles sur divers événements liés à l'automobile ancienne. On retrouvait les mêmes annonceurs : Peugeot, Lancia, Fiat ... Les relations semblaient amicales avec Serge Pozzoli, puisque l'Automobiliste rédigeait une brève au sujet de la parution du numéro 3 de l'Album du Fanatique de l'Automobile. Le courrier des lecteurs faisait son apparition, Pierre Dumont signait ses premiers dessins. Lucien Loreille était l'un des rédacteurs. Il écrira plus tard pour l'Anthologie Automobile et l'Album du Fanatique de l'Automobile. D'autres noms de rédacteurs firent leur apparition : Antony Hannoyer, Albert Peuvergne, André Binda, Claude Pibarot ... Même les motocyclettes faisaient l'objet d'un article de quatre pages dans ce numéro 2. La revue demeurait uniquement centrée sur les véhicules d'avant la seconde guerre. On observait à partir du numéro 3 une forme de publicité originale et quelque peu déguisée pour Total, avec d'anciennes automobiles passant devant une station du célèbre pétrolier, ou des instantanés pris sur les circuits, avec toujours en décor de fond des panneaux Total. Ce discret sponsor fut présent de manière très régulière jusqu'au numéro 16. Dans ce numéro 3, un nouveau rédacteur, Christian Bodin rejoignait l'équipe.
Les publicités Total sur la couverture verso de l'Automobiliste La rédaction et l'administration du magazine déménageaient au 42 rue du Bac à Paris. Jacques Potherat rejoignait l'équipe à partir du numéro 4. Le numéro 10 adoptait pour la première fois une couverture en couleurs. Le numéro 12 permettait à l'Automobiliste de fêter son deuxième anniversaire. La diffusion était de plus en plus étendue. Ce numéro 12 fut tiré à 22 000 exemplaires, distribués dans la plupart des kiosques et points de vente de journaux. L'automobile contemporaine faisait une première apparition dans le numéro 14 de 1969, avec un essai de la Lamborghini Miura. Pour élargir sa diffusion, l'Automobiliste insérait à partir du numéro 15 une traduction en anglais. Dans ce numéro, cette traduction prenait la forme d'un cahier de 16 pages à la fin de la revue. L'Automobiliste incitait ses lecteurs à offrir un abonnement : " L'automobiliste parait tous les deux mois sous couverture simple ou cartonnée. Dans chaque numéro, vous trouverez des rétrospectives, des monographies et des anecdotes sur les marques intéressantes et sur les beaux modèles de toutes les époques, antiques, vétérans, vintages ou même contemporaines ... " Le numéro 16 mentionnait l'arrivée de deux nouveaux correspondants, un Anglais, Neil Lawson Baker, et un Italien, Santovetti. Pour son numéro 21, l'Automobiliste offrait à ses lecteurs une photo d'époque assez osée sur la page de couverture. Les abonnés (uniquement) recevaient désormais avec leur numéro habituel une reproduction d'affiche. Celle-ci était hélas pliée, et sa présence ne semblait pas systématique dans chaque numéro.
Pour son numéro 21, l'Automobile ose cette photo de couverture peu conventionnelle Le numéro spécial double 24-25 en valait donc deux ! Il était exclusivement consacré à l'histoire des 24 Heures du Mans sur la période 1923/1933. Le numéro 28 présentait un thème unique, la Croisière Jaune de Citroën de 1931/32. Il s'agissait d'une première partie, la seconde étant insérée dans le numéro 29. Le numéro 34 était quasi exclusivement réservé à l'histoire du Monte-Carlo sur la période 1911/39. Au fil des numéros, de nouveaux rédacteurs rejoignaient l'équipe initiale. A partir du numéro 36 par exemple, JP Blésius tenait une nouvelle rubrique consacrée au modélisme. Petit à petit, les voitures de la fin des années 30, voire des années 40, avaient le droit à une place de choix : Simca 5, Traction Avant ... Un important dossier sur ce modèle Citroën prit place dans les numéros 37 et 38, puis 40. Le magazine suivait avec intérêt depuis ses débuts l'activité des clubs de voitures anciennes. Si en 1966, d'après Adrien Maeght, quatre clubs se partageaient les faveurs des rares fanatiques français d'automobiles anciennes, ils étaient déjà plus de soixante en 1975. L'intérêt pour les anciennes était grandissant, et cela n'allait plus s'arrêter. Après la Croisière Jaune dans le numéro 28, c'est la Croisière Noire de 1924/25 qui occupait une place majeure du numéro 39 de juillet août 1975. Un sommaire des précédents numéros encore disponibles était proposé au verso des numéros 40 et 41.
Le sommaire des 41 premiers numéros est disponible dans le numéro 41
Pour la première fois, la couverture adopte un papier brillant pour ce numéro 42 dont la couverture est signée par une oeuvre d'Alex Kow Dans l'éditorial du numéro 44 de 1976, Adrien Maeght expliquait les évolutions depuis dix ans du milieu de la voiture de collection. Selon lui, en 1966, l'automobile ancienne était encore la chasse gardée de quelques collectionneurs ou responsables d'un nombre limité de clubs français. Seule l'automobile d'avant 1914 avait grâce à leurs yeux. L'Automobiliste était venu jouer les perturbateurs en s'intéressant dès son premier numéro aux automobiles des années 20 et 30. Mais en 1976, on s'intéressait aussi désormais aux voitures des années 40 et 50, en attendant que les amateurs de voitures des années 60 et 70 ne se manifestent. Les automobiles des années 40/50 avaient désormais régulièrement leur place dans l'Automobiliste, avec des études qui portaient sur les Rosengart d'après-guerre, les Pegaso, la Dyna Panhard ... Le directeur de la publication mettait en avant son indépendance et sa liberté d'expression, sans contrainte d'ordre publicitaire, officielle ou même amicale. C'est vrai que contrairement aux premiers numéros, le bimestriel était peu pourvu en annonces publicitaires. Volonté affichée ou désintérêt des annonceurs ... ? Les photos monochromes de couverture des premiers numéros avaient cédé leur place à d'autres illustrations plus gaies, plus colorées. Celle du numéro 45 par exemple constituait une illustration parfaite de cette tendance.
Plusieurs des couvertures de l'Automobiliste étaient un pur régal pour les yeux Dans le numéro 49, Adrien Maeght annonçait le décès d'Alex Kow, qui avait réalisé pour l'Automobiliste les couvertures des numéros 42 et 48. Le magazine lui rendait hommage en reproduisant une étude qu'il avait faite à l'époque pour un projet de publicité Hotchkiss. Une rétrospective d'une douzaine de pages lui était même consacrée dans le numéro 51.
Cette couverture d'Alex Kow pour le numéro 49 de l'Automobiliste était un hommage à l'artiste après sa disparition A la même époque était disponible en librairie l'ouvrage " A.Kow, 40 ans de création publicitaire automobile ", réalisé par l'artiste lui même avant sa mort, et imprimé sur les presses des Ateliers Arte, dirigées par ... Adrien Maeght. Rétrospectivement, la lecture de l'éditorial du numéro 59 de février 1982 peut faire sourire. Son auteur indiquait que depuis quinze ans que paraissait l'Automobiliste, les lecteurs étaient habitués, il fallait bien le reconnaître, à recevoir leur revue de façon épisodique. Adrien Maeght prenait un nouvel engagement, grâce notamment au recrutement de nouveaux collaborateurs : proposer cinq numéros par an. Ces nouveaux rédacteurs, plus jeunes, étaient plus proches des Ferrari, Maserati et Gordini des années 50 que des Bugatti des années 30. Leur mission était de compléter l'équipe déjà en place, plus spécialisés dans les voitures d'avant-guerre. Ce numéro 59 était donc le dernier réalisé par les " vieux ". Le numéro 60 en préparation allait être l'oeuvre des " jeunes ". En effet, avec le numéro 60 de mai 1982, le ton était donné. Adieu les années 20 ou 30, vive les années 50. Il semblait impératif pour la survie du magazine de suivre l'évolution du lectorat et de ses centres d'intérêt. Et ce changement était annoncé par un superbe dessin de Al. Chevrier en page de couverture, représentant deux Peugeot 203. L'étude était signée Serge Bellu, qui a depuis mené une longue carrière dans l'édition liée à l'automobile ancienne. Jess. G. Pourret s'intéressait pour sa part à deux artistes inspirés par les productions de Maranello. Mais malgré les engagements, le rythme de parution bimestriel n'avait pas été tenu, puisque ce numéro sortait avec un mois de retard.
Une page de l'histoire de ce magazine semble se tourner avec la couverture de ce numéro 60 Après le numéro 60 de mai 1982, le numéro 61 ne sortait qu'après une attente de ... huit mois, en janvier 1983. La promesse de cinq parutions par an était décidemment hors d'atteinte. Il n'y eu que deux parutions en 1983, une seule en 1984, et de nouveau quatre en 1985. Les années 86/87/88 comptèrent malgré tout trois parutions par an, pour ensuite s'effilocher jusqu'à la disparition du titre. Mais nous n'en sommes pas encore là. Un autre rédacteur de la nouvelle génération prenait la plume à partir du numéro 62, Dominique Pascal, dans une étude consacrée à la Berlinette Alpine. On retrouvait désormais depuis plusieurs années les écrits de François Jolly. Il revenait dans ce numéro sur l'histoire de la Talbot Lago Baby. Une fois n'est pas coutume, la couverture, d'après une aquarelle de Géo Ham, représentait un autorail de marque Bugatti roulant pour la compagnie PLM. Ces mêmes autorails Bugatti faisaient l'objet d'un étude dans ce numéro 62.
Ce sont les autorails Bugatti qui permirent d'écouler les moteurs prévu pour la Royale On peut considérer qu'une forme de déclin a débuté avec ce numéro 63 de l'Automobiliste. Elle devint à cette époque la revue du Musée de l'Automobile nouvellement créé par Adrien Maeght à Mougins, et ressemblait de plus en plus à un outil de promotion pour ce musée. Pour la Nème fois, l'objectif de fréquence de parution était revu, à la baisse, avec quatre numéros par an, dont un qui devait présenter les expositions du musée. Ce numéro 63 dévoilait donc 29 des 60 voitures exposées à Mougins, toutes produites avant 1944. La revue donnait singulièrement l'impression d'avoir été " privatisée " par son créateur. D'ailleurs, les membres de la société des Amis du Musée de l'Automobiliste récemment créée recevaient gratuitement la publication. Un tel numéro ne semblait présenter que peu d'intérêt pour le grand public. Heureusement, et comme annoncé, le numéro suivant, le 64, reprenait sa forme traditionnelle, avec divers articles, de plus en plus axés vers les automobiles d'après-guerre, avec des chapitres sur la Juvaquatre, la CD Panhard, la Ferrari 400 Super America ... Ce numéro était aussi l'occasion de découvrir une photo rare prise en 1967 des derniers grands carrossiers français en compagnie de quelques-uns des spécialistes de l'histoire automobile, dont on retrouvait les textes aussi bien dans feu l'Anthologie Automobile que dans Le Fanatique de l'Automobile et bien sûr l'Automobiliste.
Sur cette photo exceptionnelle prise en 1967, de gauche à droite, Henri Chapron, Pierre Dumont qui dépasse d'une tête Robert Cornière, Joseph Figoni, Roger Brioult (avec une barbe), Marcel Pourtout, Géo Ham, Philippe Charbonneaux, Serge Pozzoli, Christian Henry Tavard, André Surmain et Adrien Maeght. Dans le même esprit que le numéro 63, le numéro 65 était consacré à Ferrari et aux voitures de la marque qui faisaient l'objet d'une exposition à Mougins. Ce dossier se poursuivait dans une partie du numéro 66. Les numéros 67, 68 et 69 étaient quasi exclusivement consacrés à une seule marque, successivement Bugatti, Mercedes et Delage. Si le numéro 63 avait présenté les voitures d'avant-guerre du Musée de l'Automobiliste, son pendant pour l'après-guerre était le numéro 70. Le désormais trimestriel, bien qu'ayant perdu son aspect généraliste, était tout de même tiré à 18 000 exemplaires. A titre de comparaison, souvenons-nous que le Fanatique de l'Automobile était pour sa part diffusé à près de 30 000 exemplaires au début des années 80. L'Automobiliste n'en finissait plus de se renouveler. Les rédacteurs historiques, devenus pour la plupart des amis d'Adrien Maeght, étaient chaleureusement remerciés pour leurs contributions depuis 1966 pour certains d'entre eux. Adrien Maeght annonçait en même temps une nouvelle équipe de rédaction à partir du prochain numéro 73. Dans l'immédiat, le numéro double 71/72 de 84 pages abordait plusieurs sujets : les 80 ans de la Targa Florio, les camions de la Voie Sacrée de 1916, la fondation Marius Berliet, les 40 cv Renault des records et les Skoda Hispano Suiza des années 50. La maquette du numéro 73 d'octobre 1987 était en effet plus moderne. Une fois encore, Adrien Maeght revenait sur la fréquence de parution, en annonçant le retour à une formule bimestrielle. Dominique Pascal remplaçait Christian Henry Tavard au poste de rédacteur en chef. De nouveaux noms faisaient leur apparition : Claude Bohère, Michel Leroux, Fabien Sabatès, ... Preuve de modernité, l'Automobiliste consacrait un article à la toute nouvelle MVS Venturi.
Une maquette plus moderne caractérisait l'Automobiliste depuis le numéro 73 Le numéro 76 était imprimé sur un papier de plus grande qualité et les photos couleurs prenaient de plus en plus le pas sur le noir et blanc. Une large part du numéro 77 était consacrée à l'exposition Rolls Royce à Mougins. Il en fut de même pour le numéro 79, mais cette fois il s'agissait de Ferrari. Le numéro 80 était un spécial Peugeot, mais ne correspondait à aucune exposition du musée. Depuis quelque temps, on tentait vainement de suivre la logique éditoriale de l'Automobiliste. Un sommet était atteint avec le numéro 81, consacré exclusivement aux routes en Provence Alpes Côte d'Azur au fil des siècles. Cette édition semblait avoir été largement soutenue par la Société des Autoroutes Esterel Côte d'Azur Provence Alpes. Elle faisait écho à une exposition du Musée de Mougins sur ce sujet. Ce dossier s'il ne manquait pas d'intérêt (surtout pour le public de la région) semblait bien éloigné de la vocation originale de l'Automobiliste. Le numéro 82 était consacré aux véhicules des années de guerre, toujours dans le cadre d'une exposition au Musée. L'avant dernier numéro, le 83, paru en 1995, avait été préparé par Jean Paul Thévenet, grand journaliste, désormais retraité à l'issue d'une longue carrière au sein du mensuel l'Automobile. Il avait accepté de prendre en main la destinée de l'Automobiliste pour dix numéros à paraître quatre fois par an. Mais le célèbre journaliste quittait ce monde avant d'avoir fini la rédaction de ce numéro 83, qui fut achevé avec l'aide d'Hervé Poulain (et non pas Henri comme maladroitement mentionné). Le thème de ce numéro était l'art et l'automobile, et il s'inspirait de l'ouvrage du même titre rédigé par le célèbre commissaire-priseur. Un ultime numéro, le 84, paraissait quatre ans plus tard, en juillet / août ... 1999, consacré à l'exposition " 100 ans de Moto " au Musée de Mougins. Il s'agissait ni plus ni moins que du catalogue de l'exposition. Drôle de sujet pour ce dernier numéro de l'Automobiliste. La fin de cette revue ne fut jamais annoncée par l'éditeur, comme c'est parfois le cas quand un titre se sait en difficulté. Mais elle ne surprenait pas vraiment les derniers lecteurs, après tant de revirements et de remises en question. Au final, cette somme d'informations et d'archives collectées sur une période de près de 30 ans font de l'Automobiliste une revue hautement collectionnable, parfaitement recommandable, une sorte d'Automobile Quarterly à la française, la régularité de parution en moins.
Le sommaire des numéros 42 à 82
L'avant dernier numéro de l'Automobiliste |