Citroën CX
Citroën CX Corbillard Avant de proposer le break CX Evasion à une clientèle soucieuse de luxe et d'agrément, Heuliez s'était déjà fait la main sur le haut de gamme Citroën. Le site Augereau de Brou dans l'Eure et Loir assurait en effet la production de corbillards (CX et fourgon C35), tandis que la division Heuliez Ambulances commercialisait toute une gamme de véhicules sanitaires.
La Citroën CX fabriquée par Heuliez Augereau proposait plusieurs aménagements : rallongement et rehaussement de la carrosserie, obturation des deux portes arrière, installation de grandes baies teintées, pavillon garni de vinyle, enjoliveurs de bas de caisse, etc ... Outre la production de corbillards, ce site était spécialisé dans les petites séries : car régie TV, camions simulateur de vol pour l'armée, camions pour aéroports ...
Quelques corbillards CX semblent encore en circulation de nos jours. Celui ci séjourne à Nice, et fait le bonheur de son propriétaire, un particulier. Si vous souhaitez le louer, n'hésitez pas à le contacter.
Citroën CX Ambulance La première ambulance assemblée chez Heuliez en petite série fut le break Peugeot 504 à partir de 1972. La Citroën CX prenait progressivement le relais à partir de 1976, et fit de Heuliez un acteur majeur de la production d'ambulances sur base CX. L'offre de base avait pour nom " France CSN ", pour " Cellule Sanitaire Normalisée. Elle utilisait le break " ambulanciable " de série proposé par Citroën. Ce break modifié pour le constructeur de Javel par le carrossier Carrier d'Argenteuil constituait une base semi préparée pour le transport de malades allongés. La version de série était allégée de sa banquette arrière et de ses fixations, et recevait un plancher métallique soudé au soubassement, destiné à la pose d'un chemin de roulement, qui occupait la moitié gauche du plancher arrière. Ce break était livré en blanc, et disponible avec une longue liste d'options : climatisation, boîte cinq vitesses, vitres latérales électriques ... Citroën proposait en 1987 cette ambulance de base à 112 600 francs, contre 126 600 pour un break de série. A l'échelle de ce marché de niche, ce fut un succès pour la marque aux chevrons, qui commercialisait sa deux millième ambulance CX dès avril 1980, et occupait à la même époque près de 70 % du marché.
L'intérieur du break ambulanciable Citroën Le break " ambulanciable " n'était pas opérationnel ainsi livré, et le client était tenu de passer par un carrossier agréé pour terminer l'agencement du véhicule. Carrier lui-même, mais aussi Collet, Petit, Tissier ou Heuliez pouvaient s'en charger. L'entreprise de Cerizay proposait deux variantes de son ambulance : la CSN1 et la CSN 2. La première réutilisait le hayon du break de série.
Ambulance Citroën CX par Heuliez en version CSN1 C'est à la demande des professionnels que fut proposée la CSN2. Celle-ci adoptait un hayon à ouverture supérieure permettant de charger des malades en position semi-couchée.
Ambulance Citroën CX par Heuliez en version CSN2
Cette vue met en évidence les différences entre les CSN1 et CSC2 A l'arrivée de la CX Série 2 en juillet 1985, la version CSN1 fut abandonnée, et la CSN2 adopta une nouvelle désignation commerciale : Quasar.
Ambulance Citroën CX par Heuliez en version Quasar
Ambulance Citroën CX par Heuliez en version Quasar Pour répondre à une demande d'ambulances plus vastes et plus logeables, Heuliez proposa également l'ambulance " médicale ". L'empattement de celle-ci était plus long de 59,5 centimètres. Sa hauteur intérieure atteignait 1,60 mètre. Elle était livrée de série avec une décoration bleue spécifique sur les flancs.
Ambulance Médicale Citroën CX par Heuliez En 1985, la division Heuliez Ambulance devenait Heuliez Vendée, et s'installait à Saint Laurent sur Sèvre en Vendée. Cette entité était cédée à la société GIFA en 1992 . Citroën CX Evasion Le break CX Evasion par Heuliez
fut présenté au Salon de Paris en octobre 1978. Il était doté d'une mécanique de
2400 GTI et d'un aménagement particulièrement luxueux.
L'accent de la CX Evasion " par Heuliez " avait été porté sur le confort, la douceur des matériaux et la qualité des finitions. Selon ses concepteurs, cette auto " bénéficiait de l'élégance d'une berline alliée à l'espace d'un break ". Elle s'adressait à un type d'utilisateur " habitant la grande banlieue ou la campagne, possédant une résidence secondaire, aimant exercer leur sport favori, la chasse, la voile, le golf ... ". Un allongement du porte-à-faux arrière de 16 centimètres figurait au programme des options, comme celui implanté sur les versions corbillards ... Environ une quarantaine d'exemplaires furent réalisés par l'usine Augereau de Brou.
Finition Evasion par Heuliez
Citroën CX Evasion, source : Denis Biget Extrait de " l'Auto Journal " numéro 19 du 1er novembre 1978, par Jean-Loup Nory : " Enfin un break français capable de rivaliser en confort, en performances et en finition avec les strictes Mercedes ! Le break CX Evasion est dû à Heuliez, et j'en profite pour présenter à cette maison mes compliments. Extérieurement, l'arrière est allongé, le pavillon en vinyl, recevant un toit ouvrant, jantes alliage déjà connues sur la GTI. L'intérieur est non moins resplendissant puisque j'ai remarqué d'un seul coup le verrouillage électrique des portes, le garnissage cuir des panneaux de porte, la moquette toute en épaisseur, les sièges arrière rabattables séparément, 6 pare-soleil, un climatiseur, une banquette enfant en option, et puis des détails tels qu'on pourrait emplir deux malles de voyage. Le moteur est au choix le 2400 normal, le 2400 injection ou le 2500 diesel à cinq vitesses. La commercialisation est prévue pour le premier semestre 1979 au prix de 97 000 francs environ. Exemple à suivre, Messieurs les constructeurs français, si vous vouliez concurrencer des marques de prestige ". Extrait du magazine Citroën " Le Double Chevron " numéro 61 de 1980 : " C'est une version luxueuse et confortable " Evasion " que propose cette version spéciale du break CX mise au point par la société Heuliez. Extérieurement, son aspect diffère des breaks CX courants par des jantes en alliage léger, un toit et des panneaux de custode en vinyl, l'encadrement des glaces noir mat, toutes les glaces teintées. Les deux rétroviseurs extérieurs sont à commande électrique. Les aménagements intérieurs comportent le rabattage des sièges arrière en deux parties, la commande électrique de toutes les glaces. Le tableau de bord, les montants de caisse, les panneaux de portes et du hayon sont garnis de cuir chamois. Les sièges, de type CX GTI sont garnis de tissu rhovyline chamois comme la CX Prestige mais ils peuvent être, sur option, garnis de cuir chamois. Autres options : un toit ouvrant panoramique en verre fumé, la climatisation (mais l'isolation thermique spéciale Isother est de série). Le véhicule est livrable en deux versions : break 5 places ou familiale 7/8 places, et en deux longueurs : 496 cm comme les autres breaks CX, ou 512 cm. Il est livrable avec deux motorisations au choix : le moteur 2400 cm3 à injection électronique ou le moteur Diesel de 2500 cm3, équipé de deux boîtes de vitesses au choix : la boîte à 5 vitesses ou la boîte automatique (transmission ZF comportant un convertisseur hydraulique de couple et une boîte de vitesses à commande automatique hydraulique). La carrosserie est revêtue d'une peinture métallisée vernie bleu croisière, gris perlé, sable doré, vert tamaris ou rouge dragon, mais elle peut être, sur option, livrée dans n'importe quelle peinture existante sur le marché. " En octobre 1988, au salon de Paris, Heuliez proposait de nouveau un break CX richement doté (cuir, laine vierge Woolmark, toit ouvrant ...) en version familiale à 7 places. D'autres versions (modèles de base et teintes différentes) furent exposées à Paris en 1989 et 1990.
Version Woolmark par Heuliez Citroën CX restyling Ce projet de restyling partiel de la CX fut mené par Heuliez en 1976/77 à la demande de Citroën. Certaines des idées comme les pare-chocs peints ou la calandre furent reprises plus tard en série.
Cet autre projet Heuliez d'une CX de luxe daté de 1975 préfigurait la version Prestige inscrite au catalogue du constructeur à partir de 1976.
Citroën CX Break Citroën confia à Heuliez la production des derniers breaks CX. Le carrossiers assembla ainsi 4500 exemplaires de fin de série entre 1989 et 1991.
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